Turquie: Trois femmes syndicalistes libérées
L'IE salue la libération de trois femmes syndicalistes membres de la KESK, la Confédération syndicale turque des services publics. Parmi les trois femmes libérées le 13 décembre sur décision du Tribunal d'Ankara figure Güldane Erdo?an, membre du syndicat d'enseignants E?itim Sen, qui était emprisonnée depuis 10 mois.
Ces femmes comptaient parmi les 15 dirigeantes turques arrêtées le 13 février dernier, en rapport avec les préparatifs pour la Journée internationale de la femme. Les 12 autres avaient déjà été libérées.
La solidarité syndicale internationale
Une délégation internationale incluant des affiliés de l'IE (du Danemark, de France, d'Allemagne, de Grèce, de Suède et du Royaume-Uni) était présente au tribunal pour suivre les débats.
« Elles sont libres maintenant, c'est une victoire! », a dit Odile Cordelier, Vice-présidente du Comité syndical européen de l'éducation, la région européenne de l'IE, en quittant le tribunal. « Mais les poursuites à leur encontre ne sont pas abandonnées. La lutte doit continuer! »
Toutes les poursuites doivent être abandonnées
Alors que l'IE est satisfaite de la libération de ses collègues, elle regrette toutefois que les poursuites à leur encontre ne soient pas levées.
« L'IE et ses affiliés du monde entier doivent maintenir la pression internationale », a dit le Secrétaire général de l'IE, Fred van Leeuwen. « La solidarité internationale est cruciale pour mettre un terme à l'injustice troublante affectant les enseignants et syndicalistes turcs, qui cherchent à exercer leurs droits fondamentaux de citoyens. »
La libération inconditionnelle des syndicalistes
A ce jour, plus de 60 syndicalistes sont toujours en détention en Turquie, et de nombreux/euses autres attendent leur procès.
Au nom de ses organisations membres de par le monde, l'IE demande une nouvelle fois aux autorités turques de suivre une procédure judiciaire équitable et rapide. Elle exige également la libération inconditionnelle de tous/toutes les syndicalistes détenu(e)s pour avoir exercé leurs activités syndicales légitimes.