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Les professeur(e)s canadien(ne)s forcé(e)s de reprendre le travail

Publié 20 novembre 2017 Mis à jour 21 novembre 2017

Le gouvernement de l’Ontario a coupé court à la grève des professeur(e)s canadien(ne)s, en cours depuis un mois. Une loi forçant les professeur(e)s à retourner au travail a en effet été adoptée, quelques jours seulement après que ces derniers/ères aient refusé la dernière proposition du Conseil des employeurs des collèges et appelé à de nouvelles négociations.

Cette grève, qui aura duré 34 jours, a mis l’accent sur les conditions de travail des professeur(e)s, notamment le travail à temps partiel. Ce vendredi 17 novembre, les professeur(e)s ont refusé la dernière proposition d’accord et exhorté leur employeur à engager de nouvelles discussions.

« Après ce refus catégorique, nous espérions que notre employeur se montrerait plus enclin à négocier un accord garantissant la justice pour les enseignants contractuels ainsi que les libertés académiques pour l’ensemble de la faculté », a déclaré David Robinson, Directeur exécutif de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université, un affilié de l’Internationale de l’Education. « Malheureusement, le Conseil des employeurs des collèges ne semble pas vouloir se pencher sur ces questions et sauver ainsi le semestre de près de 500.000 étudiants en Ontario. Si le gouvernement a décidé de forcer le personnel à retourner au travail, c’est clairement à cause du Conseil ».