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Célébration de la Journée mondiale des enseignant(e)s aux quatre coins de la planète

Publié 6 octobre 2017 Mis à jour 17 octobre 2017

De l’Ouganda au Canada, de l’Espagne à la Nouvelle-Zélande, les éducateurs/trices du monde entier ont rendu hommage à leur profession, réclamant davantage de liberté et d’autonomie pour offrir à tou(te)s une éducation de qualité.

Cette année, la Journée mondiale des enseignant(e)s (JME) était centrée sur les libertés académiques, tandis que les nombreuses activités organisées à cette occasion un peu partout dans le monde ont mis l’accent sur les problèmes rencontrés par bon nombre d’enseignant(e)s aux quatre coins du globe, depuis les répressions politiques jusqu’aux conditions de travail précaires, en passant par la pauvreté et le harcèlement. Comme l’a souligné le Secrétaire général adjoint de l’Internationale de l’Education (IE), David Edwards, dans un podcast(en anglais) diffusé hier, « à l’instar d’une multitude d’autres professions à risque et hautement utile sur le plan social, le personnel enseignant doit être protégé et non pas persécuté ».

Vous pouvez trouver ici son discours (en anglais) lors de l'évènement principal en lien avec la JME qui s'est tenu au siège de l'UNESCO à Paris, en France.

Décl arations, activités, soutien

L’IE a été rejointe par ses affiliés et ses partenaires à travers le monde, en menant des actions sur le terrain et sur les réseaux sociaux. Un grand nombre d’organisations ont publié des déclarations adressées aux responsables politiques, réclamant de toute urgence de faire de l’éducation de qualité une réalité.

Afin de marquer cette Journée mondiale des enseignant(e)s, l’UCU au Royaume-Uni a adressé un courrier au Ministre en charge des universités Jo Johnson pour lui demander de renforcer la protection des libertés académiques dans l’enseignement supérieur. En Espagne, la FE.CC.OO. a adopté une résolution mettant l’accent sur le rôle des enseignant(e)s dans l’éducation à la citoyenneté.

La Fédération canadienne des enseignantes et enseignants (FCE) a décerné à l’Union nationale des normaliens/normaliennes et éducateurs/éducatrices d’Haïti (UNNOEH) le Prix Norm Goble de la FCE, en reconnaissance de ses activités menées dans le cadre de la JME.

Le syndicat argentin CTERA a publié une lettre de sa Secrétaire générale Sonia Alesso, soulignant l’interconnexion entre éducation et politique: « Un projet éducatif dont l’objectif consiste à renforcer la démocratie et l’autonomie doit être pris en compte dans les politiques, afin que l’enseignement public de qualité et gratuit soit garanti en tant que droit social et humain ». Alesso a cité les propos de la regrettée Secrétaire générale de la CTERA, Stella Maldonado, qui disait: « Ceux qui optent pour l’enseignement le font parce qu’ils croient en un avenir pour les enfants auxquels ils enseignent ».

Fort impact sur les réseaux sociaux

Les enseignant(e)s ont été félicité(e)s dans les programmes télévisés, remercié(e)s par des célébrités, applaudi(e)s par leurs communautés scolaires et par de nombreux/ses utilisateurs/trices des réseaux sociaux qui entendaient parler de la JME pour la toute première fois.