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El Salvador: 71e pays à approuver la Déclaration sur la sécurité dans les écoles

Publié 30 novembre 2017 Mis à jour 30 novembre 2017

L’Internationale de l’Education salue la décision du Salvador d’appuyer la Déclaration sur la sécurité dans les écoles et de s’engager ainsi en faveur de la protection des élèves, des enseignant(e)s, des écoles et des universités en temps de conflit.

Le Salvador est la toute dernière nation à soutenir l’engagement politique international que constitue la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. La recommandation en avait été faite le 15 novembre dernier par la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques(GCPEA), une coalition inter-agences formée en 2010 pour traiter la question des attaques ciblées contre l’éducation en temps de conflits armés.

La GCPEA rapporte qu’une série d’attaques ont été perpétrées contre des écoles et des universités dans 28 pays déchirés par les conflits armés et l’insécurité. Les écoles et universités sont en outre fréquemment utilisées par les forces armées et les groupes de combattants.

Contexte

La Déclaration sur la sécurité dans les écoles est un engagement politique porté par l’Argentine et la Norvège. Les 71 pays l’ayant approuvée proviennent des quatre coins du monde et ne sont pas nécessairement tous en guerre. La Déclaration a été appuyée par deux-tiers des pays membres de l’OTAN, trois-quarts des pays membres de l’Union européenne et un-tiers des pays membres de l’Union africaine.

Les gouvernements qui soutiennent la Déclaration s’engagent à utiliser les Lignes directrices pour la protection des écoles et des universités contre l’utilisation militaire durant les conflits armés comme outil pratique destiné à guider leur conduite durant les opérations militaires. Se détourner de l’utilisation des écoles constitue un facteur décisif pour permettre aux forces armées et aux groupes de combattants de minimiser l’impact des conflits armés sur les enfants et les jeunes, notamment au regard des risques de décès, de blessures graves, de recrutement d’enfants, d’exploitation sexuelle et d’abus, et de traumatisme psychologique. Les femmes et les filles sont souvent affectées de manière disproportionnée par les attaques contre l’éducation et l’utilisation militaire des écoles.