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Carte de la NASA Damage Proxy Map montrant la région de Sulawesi cnetrale, en Indonésie, y compris la ville de Palu, suite au tremblement de terre de magnitude 7.5 du 28 septembre 2018. Crédits photo: NASA/JPL-Caltech/JAXA
Carte de la NASA Damage Proxy Map montrant la région de Sulawesi cnetrale, en Indonésie, y compris la ville de Palu, suite au tremblement de terre de magnitude 7.5 du 28 septembre 2018. Crédits photo: NASA/JPL-Caltech/JAXA

Catastrophe naturelle en Indonésie: un élan de solidarité mondiale envers les éducateurs/trices touché(e)s

Publié 12 octobre 2018 Mis à jour 10 octobre 2023

Au lendemain du puissant tremblement de terre survenu au large de l’île des Célèbes, en Indonésie, à l’origine d’un tsunami qui a fait plus de 1.400 morts, l’Internationale de l’Education en a appelé à la solidarité de ses affiliés afin de venir en aide aux enseignant(e)s touché(e)s.

« L’Internationale de l’Education (IE) compte sur votre solidarité envers vos collègues touchés dans la région des Célèbes », a écrit le Secrétaire général de l’IE, David Edwards, dans une lettre datée du5 octobre, Journée mondiale des enseignant(e)s, et adressée à l’ensemble des organisations membres.

Le Bureau régional Asie-Pacifique de l’Internationale de l’Education est entré en contact avec le Dr Unifah Rosyidi, Présidente du syndicat Persatuan Guru Republik Indonesia(PGRI), affilié à l’IE.

« [Mon syndicat], le PGRI, collecte actuellement des dons et des [fournitures] auprès de ses membres, et œuvre à la constitution d’un groupe d’enseignants volontaires afin d’apporter une aide psychologique post-traumatique. À Palu, la situation n’est toujours pas rétablie. Aucun avion civil ne peut rejoindre ou quitter la ville, les liaisons téléphoniques ne sont toujours pas [opérationnelles], et il est donc difficile de venir en aide aux victimes… mais nous faisons de notre mieux pour aider les habitants », a déclaré Unifah, au sujet des opérations de secours déployées en ce moment.

Avec le soutien de l’IE, le PGRI évalue la situation actuelle et se prépare à aider les éducateurs/trices de la région à reconstruire leur vie. Mais pour le moment, les victimes ont du mal à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires et à accéder à l’eau potable et à la nourriture. Les écoles, les mosquées, et tous les bâtiments publics sont fermés.

Unifaha expliqué en outreque le Bureau national du PGRI travaillait de concert avec ses sections syndicales locales afin de mettre en place une cellule de crise: « Nous voulons que cette cellule soit au cœur des opérations de secours et réponde aux priorités suivantes:1) recueillir des faits et des données concernant les enseignants, leurs familles, les étudiants et les écoles touchés par le séisme, 2) distribuer des fournitures et de l’équipement, 3) apporter une aide psychologique post-traumatique aux enseignants et aux étudiants, 4) recruter temporairement des enseignants ayant déjà enseigné dans des situations d’urgence. »

Le PGRI a mobilisé ses membres à travers tout le pays afin de lever des fonds et recueillir des dons.« Nous espérons que nos efforts seront bénéfiques pour les victimes du séisme et du tsunami, en particulier les enseignants et les étudiants », a écrit Unifah.

Pour envoyer vos messages de solidarité et de soutien au PGRI, utilisez l’adresse [email protected], avec copie à Unifah [email protected].

Si vous désirez aider le PGRI dans ses efforts de reconstruction, vous pouvez également faire un don par l’intermédiaire du fonds spécial de solidarité de l’IE, via le compte suivant:

Internationale de l’Education

Banque ING

24, Avenue Marnix

1000 Bruxelles

IBAN : BE05 3101 0061 7075

SWIFT : BBRUBEBB

En précisant le motif: UAA PGRI Central Sulawesi.

Contexte

Le 29 septembre, un puissant séisme survenu au large de l’île des Célèbes, au centre de l’Indonésie, a entraîné un tsunami dont les vagues d’au moins 3 mètres de haut se sont abattues sur les villes de Palu (380.000 habitants) et Donggala (300.000 habitants).Selon les informations parues dans les médias, plus de 1.400 personnes ont perdu la vie dans la tragédie, mais le bilan devrait encore s’alourdir. Les autorités locales et les habitant(e)s rescapé(e)s recherchent toujours des survivant(e)s sous les décombres des bâtiments qui se sont effondrés.