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A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, célébrée le 10 décembre dans le monde entier, l’Internationale de l’Education réaffirme, une fois encore, que le droit à l’éducation constitue un droit fondamental inaliénable pour tous les êtres humains et dénonce l’attentat suicide qui s’est produit la semaine dernière lors d’une cérémonie de remise de diplômes en Somalie.

Le 3 décembre dernier, un kamikaze a pris pour cible une cérémonie de remise de diplômes à Mogadiscio, provoquant la mort d’au moins 22 personnes, dont des étudiants en médecine, des médecins et les Ministres du gouvernement somalien de l’Education, de l’Education supérieure et de la Santé.

Le kamikaze a fait sauter sa charge explosive dans la salle où s’étaient réunies plusieurs centaines de personnes venues assister à la remise des diplômes aux étudiants en médecine, en ingénierie et en sciences informatiques de l’Université de Benadir.

Le Premier Ministre somalien Omar Sharmarke a qualifié cette attaque de « lâcheté sans nom ». Il a déclaré : « La mort de nos ministres représente une lourde perte et il est scandaleux de prendre pour cible une cérémonie de remise de diplômes à des étudiants en médecine, et de porter atteinte à la vie de ceux et celles dont le seul but dans la vie consistait à venir en aide aux plus nécessiteux dans notre pays frappé par la misère ».

Le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, a partagé l’indignation du Premier Ministre et a condamné ces attaques de manière inconditionnelle. « Les attaques perpétrées à l’encontre d’étudiants, d’enseignants et de civils qui ne sont pas impliqués dans un conflit, doivent être considérées comme des crimes de guerre », a-t-il déclaré. « Il est indispensable de mettre un terme à l’impunité qui entoure de tels crimes ».

Fred van Leeuwen a rappelé que l’IE a récemment publié une Déclaration soutenant que les établissements scolaires doivent être des havres de paix et réaffirmant le droit à l’éducation en toute sécurité. Il appelle la communauté internationale à garantir que l’éducation et les établissements scolaires soient respectés en tant que sanctuaires de paix et zones pacifiques.

Le texte intégral de la Déclaration ainsi que la brochure qui l’accompagne sont disponibles en cliquant sur le lien ci-dessous.