L’Alliance syndicale mondiale représente les travailleurs au G20
L’IE se joindra à l’Alliance syndicale mondiale aux réunions du G20 à Séoul, en Corée du Sud afin de défendre les investissements dans l’éducation comme priorité dans le plan de reprise du G20. L’IE appellera également le gouvernement coréen à respecter les droits des syndicats.
La Présidente de l’IE, Susan Hopgood, sera accompagnée du Président du Comité régional d'Asie Pacifique, Nakamura Yuzuru, et du coordinateur régional principal de l’IE, Aloysius Mathews, au sommet du G20 et aux activités de promotion organisées par la Campagne mondiale pour l’éducation.
La délégation de l’IE défendra la déclaration de l’Alliance syndicale mondiale au G20 qui réclame des « investissements dans la population par l’éducation et la formation » et qui demandera aux leaders du 20 de « charger les ministres de l’Education de préparer des propositions pour les enseignants, en collaboration avec l’UNESCO, l’OCDE et l’IE. »
L’IE poursuivra aussi sa campagne avec l’alliance des syndicats et des organisations de la société civile qui pressent les leaders du G20 d’accepter l’introduction d’un impôt sur les transactions financières coordonné au niveau international afin de générer des revenus vitaux pour la santé, l’éducation et le développement.
L’IE se joint aussi aux fédérations sœurs des syndicats mondiaux et à la Commission syndicale consultative pour demander aux autorités coréennes de respecter les droits des travailleurs et de ratifier les conventions essentielles de l’OIT sur la liberté d’association et le droit à la négociation collective.
Plus tôt cette année, l’IE avait lancé un appel d’action urgente pour protester contre le licenciement de 138 syndicalistes enseignants pour avoir prétendument exprimé des opinions politiques. Pendant les événements du G20, l’IE et l’Alliance des syndicats mondiaux demanderont au gouvernement coréen d’honorer ses engagements internationaux et
• d’amender la section 314 du Code pénal afin qu’elle soit conforme avec les principes de liberté d’association ;
• de libérer tous les syndicalistes emprisonnés en raison d’activités syndicales ;
• de supprimer tous les obstacles législatifs afin que les travailleurs précaires puissent exercer leur droit à la liberté d’association et à la négociation collective, et d’éviter l’abus de contrats de sous-traitance comme un moyen pour les priver de leurs droits fondamentaux ;
• de garantir pleinement les droits du travail fondamentaux des travailleurs du secteur public, notamment le droit d’adhérer à un syndicat et de négocier collectivement, ainsi que le droit à la liberté d’expression ;
• de reconnaître et d’enregistrer le KGEU et le Korean Professors Union(KPU) ;
• de supprimer les obstacles légaux empêchant les travailleurs du secteur public d’exercer leurs droits fondamentaux, tels que la définition excessivement large de « services essentiels » ; et
• de mettre fin aux menaces de supprimer la certification du Korean Transport Workers' Union(KTWU) et du Korean Construction Workers' Union(KCWU), à moins que les syndicalistes expulsés travaillent sous la forme de relations de travail cachées.