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Comme convenu lors du Congrès mondial 2011 du Cap, en Afrique du Sud, le Bureau exécutif de l’IE s’est prononcé et a adopté une Résolution portant sur l'enseignement et la formation professionnels, le genre et l'inclusion, et une autre portant sur l'éducation et l'élimination de la violence envers les femmes.

Au cours de sa 39ème réunion tenue à Bruxelles, en Belgique, du 30 novembre au 1er décembre, l'organe directeur a adopté une résolution sur l'enseignement et la formation professionnels, le genre et l'inclusion.

Ce document « note l'excellent travail effectué par le Groupe de Travail sur l'Enseignement et la Formation Professionnels. Il appelle le Groupe de Travail à continuer son travail, et à faire un bilan des développements dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnels à la lumière de la récession. »

Il recommande également au Groupe de travail de se pencher en particulier sur le nombre croissant de chômeurs dans certains pays, sur les réductions des dépenses publiques et des programmes d'EFP dans certains pays, et sur les développements de l'EFP en faveur des femmes, des minorités ethniques et noires, et des jeunes et des adultes.

Le Bureau exécutif de l'IE a également adopté une Résolution sur l'éducation et l'élimination de la violence envers les femmes, soulignant « le rôle fondamental que jouent les politiques publiques d'égalité dans le développement d'une éducation non discriminatoire envers les filles et dans la prévention de la violence liée au genre. »

Le Bureau a observé avec inquiétude que les conséquences graves de la crise économique et sociale actuelle, accrues par les événements internationaux récents, pourraient détourner les efforts entrepris pour parvenir à scolariser toutes les filles dans le système primaire et pour combattre les situations de discrimination et de violence liées au genre qui se produisent dans tous les pays.

Réaffirmant leur conviction en une éducation de qualité comme élément essentiel pour atteindre un développement juste et égalitaire dans la société et pour garantir les droits fondamentaux des femmes et des filles, les dirigeant(e)s de l'IE ont instamment demandé « que des mesures spécifiques soient développées, pour éliminer tous type d’obstacle dans l’accès des filles à l'éducation, tels que l’élimination des quotas scolaires, le manque de formation des familles, l'élimination des stéréotypes dans l'éducation des filles et l'adoption de mesures concrètes et sûres pour empêcher la violence à l’école. »

La résolution conseille également « à toutes les organisations de l'IE de continuer à mener des actions en faveur de la scolarisation des petites filles et des jeunes filles, en intégrant l'égalité de manière transversale dans le système éducatif, en effectuant des campagnes de sensibilisation auprès des familles et en encourageant des actions susceptibles d'éradiquer la violence liée au genre à l’école. »

Susan Hopgood, Présidente de l'IE, a souligné: « Les éducatrices et les éducateurs de par le monde pensent que promouvoir l'égalité et encourager la diversité - par la mise en question des stéréotypes fondés sur le genre, l'ouverture de nouvelles possibilités d'accès et la constitution d'environnements d'apprentissage positifs et inclusifs - constitue un aspect central de leur travail. Je suis très heureuse que l'IE, leur voix, ait pu adopter ces résolutions pour veiller à ce que la crise actuelle n’anéantisse pas les efforts déjà consentis, pour renforcer les politiques d'égalité des syndicats d'enseignants et atteindre l'Education pour Tous. » Ces résolutions peuvent aussi être considérées comme le suivi de la première Conférence mondiale des femmes de l'IE, un événement majeur vers l'égalité des genres, organisé en janvier 2011 à Bangkok, en Thaïlande.

Pour en savoir plus sur cette résolution et les autres résolutions adoptées par le Bureau exécutif, consultez les documents suivants (en anglais):

- Résolutions non abordées lors du Congrès

- Décisions sur les résolutions non abordées lors du Congrès