Tunisie: Forte mobilisation pour améliorer le système éducatif et la condition enseignante
A l’appel du Syndicat général de l’enseignement de base (SGEB), l’un des affiliés nationaux de l’IE, les enseignants des écoles primaires de toute la Tunisie ont fait une journée de grève réussie, avec un taux de participation de 85%, le 16 mai.
Le syndicat se bat pour améliorer le système éducatif et la condition enseignante dans son pays. Il veut une éducation publique de qualité pour toutes et tous, seul garant, selon lui, du développement démocratique de la Tunisie d’aujourd’hui.
Les revendications du SGEB sont les suivantes: révision du statut, y compris les promotions et la diminution des heures de travail; le recrutement des contractuel(le)s et des suppléant(e)s; l’augmentation des salaires; l’amélioration des conditions de travail; la rémunération des directeurs/trices d'écoles et des conseillers/ères pédagogiques; l’augmentation de l'allocation de la rentrée scolaire; et la participation des enseignant(e)s à travers leurs élu(e)s syndicaux/ales à l'élaboration des programmes.
Le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, a adressé une lettre de soutien au Secrétaire général du SGEB, Taher Dhaker.
« C’est avec beaucoup d’intérêt que l’IE a pris connaissance de l’ensemble des revendications que le SGEB exprime dans son appel à la grève du 16 mai 2012 », a indiqué van Leeuwen.
Il a ajouté que « c’est sans réserve que l’IE, au nom de ses 30 millions d’adhérents, apporte tout son soutien aux syndicalistes affiliés au SGEB qui se battent pour améliorer leur système éducatif et la condition enseignante, en Tunisie. »
« La qualité de l’éducation impose l’engagement de toute une nation », a souligné van Leeuwen. « Si la Tunisie veut réussir son ‘émergence’, elle doit investir dans son école et dans les personnels qui l’animent, hommes et femmes qui croient en leur métier et qui s’y investissent sans compter.
Les collègues tunisien(ne)s, qui ne parviennent toujours pas à ouvrir un dialogue avec le Ministère de l’Education, poursuivent leur mouvement et ont programmé une nouvelle grève, pour les 30 et 31 mai prochains.
L’IE reste attentive aux réponses qui seront apportées par les autorités compétentes à ce formidable enjeu national pour la Tunisie.
L’intégralité de la lettre de soutien du secrétaire général de l’IE au SGEB est disponible ici.
