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Fred van Leeuwen a appelé l’Organisation internationale du Travail (OIT) à réaffirmer son rôle vital dans la défense des droits des travailleuses et des travailleurs.

Déplorant la rupture du dialogue social en général et le boycott qu’exercent les employeurs sur les mécanismes de contrôle de l’OIT lors de la Conférence internationale du Travail, il a condamné les tentatives de scinder les droits sociaux et ceux des travailleuses et travailleurs des droits humains, sous le prétexte de la crise économique qu’endurent de nombreux pays.

Van Leeuwen a constaté que les droits humains et syndicaux des enseignant(e)s étaient largement bafoués et que leurs conditions d’emploi étaient menacées et méprisées. « Le secteur éducatif souffre d’une déprofessionnalisation qui porte atteinte au statut des enseignantes et des enseignants et affecte directement la qualité de l’éducation », a-t-il ajouté.

Van Leeuwen a cité le nom de nombreux travailleuses et travailleurs, dont le leader emprisonné de la Bahraini Teachers’ Association, Mahdi Abu Dheeb, qui comptaient sur l’OIT pour améliorer les conditions déplorables dans lesquelles ils vivaient ou étaient détenu(e)s ; il a souligné que les événements malheureux survenus cette année ne doivent pas détourner l’OIT de sa mission principale ni de sa responsabilité dans la défense des droits des travailleuses et travailleurs.

Van Leeuwen a conclu son discours au nom de l’IE devant l’Assemblée générale de la conférence de l’OIT en rappelant que l’IE apporterait tout le soutien nécessaire au nouveau Directeur général de l’OIT, un ancien Secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) : « Nous comptons sur Guy Ryder pour entretenir la tradition bien établie de l’OIT de défense des droits humains et syndicaux des travailleuses et travailleurs ; l’IE continuera d’aider l’OIT en lui apportant les preuves que requièrent ses enquêtes. »

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