Le CSEE tient sa Conférence 2012 en Hongrie
Budapest accueillera la Conférence 2012 du Comité syndical européen de l’éducation (CSEE) du 26 au 28 novembre. Le CSEE est la structure européenne de l’Internationale de l’Education en Europe et représente plus de 12 millions d’enseignant(e)s et d’employé(e)s du secteur de l’éducation dans 45 pays.
Au cours de cette réunion quadriennale consacrée à son programme de travail, le CSEE présente aux organisations et aux gouvernements européens sa politique de plaidoyer en faveur des droits des enseignant(e)s et de l’éducation publique de qualité pour tous.
Le Directeur du CSEE, Martin Rømer, estime que cette Conférence représente une occasion unique pour les enseignant(e)s et les employé(e)s de l’éducation de consolider la solidarité régionale en encourageant et en facilitant la coopération mutuelle, et de débattre des questions éducatives essentielles sur le plan européen.
« Dans le contexte actuel marqué par une crise mondiale, le rôle positif de l’éducation doit être mis en exergue », a-t-il déclaré en insistant sur le thème de la Conférence: Promouvoir l’enseignement public en période d’austérité. « Bien que l’investissement dans l’éducation soit une politique officielle de l’Union européenne, pourquoi cela n’a-t-il pas été appliqué dans les initiatives politiques spécifiques au niveau national ? », a-t-il ajouté.
Les participant(e)s examineront toute une série de résolutions et réuniront les principaux éléments stratégiques pour promouvoir les points de vue du personnel enseignant sur les politiques et les décisions en matière d’éducation et d’enseignement en Europe.
Par ailleurs, le CSEE présentera quatre documents politiques portant sur des questions stratégiques, telles que le stress au travail, l’éducation de la petite enfance, l’enseignement et la formation professionnels, et la direction des établissements scolaires.
Les participant(e)s se pencheront également sur le dilemme face auquel se trouve l’Europe pour sortir de la crise: soit renforcer l’intégration, aux dépens de la souveraineté nationale, pour partager le fardeau de la crise en toute solidarité avec d’autres Etats, soit opter pour le démantèlement du projet européen, y compris l’union économique et monétaire.
A cet égard, le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, a souligné: « La crise économique en Europe entraîne une crise sociale et une crise de la légitimité démocratique. Les institutions démocratiques que sont les syndicats de l’éducation sont les mieux placées pour promouvoir et restaurer les valeurs de la démocratie au sein de notre société. »