Ei-iE

Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

28 élèves et un professeur tués par un obus de mortier tiré sur une école syrienne

Publié 6 décembre 2012 Mis à jour 12 décembre 2012

Selon les médias, au moins 28 élèves et un professeur auraient été tués hier, lorsqu'un obus de mortier a frappé l'école Batiha du camp Al-Wafidine, une communauté d'environ 25.000 personnes déplacées, située à environ vingt kilomètres au nord-est de la capitale. Les rapports indiquaient que l'agence de presse officielle Sana accusait les forces rebelles syriennes de l'attaque, tandis que les rebelles tenaient les forces gouvernementales pour responsables.

« L'Internationale de l'Education condamne, avec la plus grande vigueur, le bombardement d'une école proche de Damas, survenu hier », a dit le Secrétaire général de l'IE, Fred van Leeuwen. « Les écoles devraient être des lieux sûrs, où élèves et enseignants peuvent échapper à la violence qui a envahi leur communauté ». Van Leeuwen a poursuivi en disant que « depuis que la violence a commencé en Syrie, les écoles ont été le théâtre de vandalisme, de pillages et d'incendies tout à fait répréhensibles. Les écoles devraient être des havres de paix pour les élèves et pour celles et ceux qui y travaillent. »

Depuis que les protestations, qui ont débuté il y a vingt-et-un mois contre le Président Bashar al-Assad et son gouvernement, ont donné lieu à une violente révolte en réponse à la répression gouvernementale, la Syrie est submergée par le cercle vicieux de la violence. La grande majorité des 20.000 personnes ou plus tuées dans les conflits sont des civils, alors que plus de 2,5 millions de Syrien(ne)s nécessitent une aide humanitaire, et près d'un demi million a quitté le pays pour chercher refuge dans les pays voisins.

L'Internationale de l'Education appelle ses organisations membres à exiger que leur gouvernement effectue des démarches auprès du gouvernement syrien et des forces rebelles pour exclure les écoles et les autres institutions éducatives de telles attaques violentes, et que les Nations Unies interviennent de manière à mettre un terme immédiat à la violence en général, ainsi qu'à la crise humanitaire à laquelle elle a donné naissance.