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Lors de la Conférence de la National Association of Schoolmasters/Union of Women Teachers (NASWUT), membre affilié de l’IE au Royaume-Uni, il a été évoqué qu’une majorité écrasante d’enseignant(e)s lesbiennes, gay, bisexuel(le)s et transgenres (LGBT) a été victime d’intimidation et de harcèlement liés à leur sexualité au cours de leur carrière professionnelle.

Les enseignant(e)s venu(e)s de part et d’autre du pays se sont rassemblé(e)s à cette Conférence consultative qui s’est tenue le 23 février à Birmingham. Elles/ils ont abordé les défis auxquels sont confronté(e)s les enseignant(e)s, l’impact que les politiques du gouvernement exerce sur les enfants et les jeunes, et elles/ils ont envisagé des ateliers de développement professionnel ayant pour objectif d’accroître la sensibilisation aux LGBT.

Conclusions principales

• Plus de 60 % d’enseignant(e)s  LGBT ont subi des discriminations en raison de leur identité sexuelle au cours de leur carrière professionnelle
• Plus des trois quarts des enseignant(e)s LGBT ont été victimes d’intimidation et de harcèlement au cours de leur carrière professionnelle
• Six sur 10 enseignant(e)s  ont indiqué que leur établissement scolaire n’avait aucune mesure en place qui s’oppose explicitement à l’homophobie, la biphobie et la transphobie
• Deux tiers des enseignant(e)s LGBT ont déclaré qu’elles/ils ne se sentaient pas en sécurité de sortir travailler

Lors de la Conférence, il a été conclu que les représentants de la NASUWT se réuniraient avec les ministres du gouvernement de tout le Royaume-Uni afin de débattre sur la manière dont ils ont l’intention d’aborder les préoccupations soulevées.

Remise en cause des stéréotypes

Pour l’IE, l’intimidation à caractère homophobe se réfère à une intimidation fondée sur un ressentiment envers des individus perçus comme étant « homosexuels », ou qui ne se conforment pas aux normes stéréo typiques de comportement masculin ou féminin. Par conséquent, l’IE reconnaît l’homophobie comme une expression des inégalités de genre historiques plus vastes.

« Dans un nombre trop élevé de pays, des personneslesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres continuent à être confrontées à des sanctions pénales, des assassinats, de la violence ou des tortures, des crimes de haine, des viols et de la violence basée sur leur genre », a déclaré Fred van Leewen, Secrétaire général de l’IE.

« D’après les commentaires que nous recevons de la part des éductrices et éducateurs, il est clair qu’il existe un énorme travail à effectuer dans les écoles pour créer un climat dans lequel tous les enseignantes et tous les enseignants puissent se  sentir respectés et en sécurité, indépendamment de leur sexualité ».

Pour accéder à la Résolution de l’IE sur le respect de la diversité de 2011, veuillez cliquer ici.