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Le 15 juin, des milliers d'enseignant(e)s portugais(es) ont manifesté contre les nouvelles politiques gouvernementales pour les écoles publiques dans la capitale, Lisbonne.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre du plan d'action industriel proposé par tous les syndicats de l'enseignement contre la décision du gouvernement de réduire les dépenses consacrées au secteur de l'éducation. Ces coupes sont mises en œuvre par le biais d'une augmentation du nombre d'heures de travail des enseignant(e)s, par le licenciement des éducateurs/trices et la réduction des compensations et des allocations pour les enseignant(e)s licencié(e)s.

Appel à la grève

La Federação Nacional Dos Professores(FENPROF), affiliée à l'IE, a appelé à une grève de plusieurs jours pendant l'évaluation finale des étudiant(e)s - une initiative soutenue à près de 100 %. Elle a également appelé à la grève générale pour tous les enseignant(e)s et les chercheurs/euses le 17 juin, premier jour des examens dans l'enseignement secondaire.

Les syndicats unis

A la fin de la manifestation, Mário Nogueira, Secrétaire général de la FENPROF, a souligné le fait que les enseignant(e)s portugais(es) sont uni(e)s contre la politique du gouvernement et a demandé de soutenir la grève nationale du 17 juin. « Tous les syndicats sont unis dans cette lutte. Lundi, les enseignantes et enseignants portugais vont donner au gouvernement une réponse à la mesure de son manque de flexibilité. »

Cette campagne, la plus dure jamais mise en place par les enseignant(e)s portugais(es), a mis l'éducation au centre du débat public. Cette semaine, les syndicats vont mener une enquête dans toutes les écoles afin de décider de la suite à donner à cette lutte.