Les scientifiques du Canada exhortent le gouvernement à financer « La science à bon escient »
L’organisation représentant le personnel académique du Canada demande au gouvernement fédéral de réviser ses politiques scientifiques, à la suite de nouvelles inquiétudes concernant les récentes décisions qui ont été prises en matière d’intégrité et d’indépendance de la recherche scientifique.
« Les sciences canadiennes sont à un point critique », a déclaré James L. Turk, Directeur général de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU). « Du bâillonnement des scientifiques au sous-financement dramatique de la recherche fondamentale dans nos universités et nos collèges, le gouvernement fédéral fait des choix idiots qui auront un impact majeur pour tous les Canadiens et Canadiennes. », a-t-il ajouté.
En réponse à un mouvement de protestation croissant des chercheurs/euses et des universitaires, l’ACPPU a lancé une campagne nationale intitulée « La science à bon escient », afin de souligner les effets négatifs de l’approche du gouvernement dans le domaine scientifique, de proposer une nouvelle orientation et d’encourager les Canadien(ne)s à agir pour protéger l’intégrité scientifique.
M. Turk a précisé que l’ACPPU demande au gouvernement de réinvestir dans la recherche fondamentale, de rendre indépendants les organismes de subvention de la recherche et de créer un poste de secrétaire scientifique parlementaire chargé de donner aux législateurs des conseils indépendants et sans allégeance politique.
« Les chercheurs/euses et les scientifiques des universités et des collèges du Canada estiment que trop c’est trop ! » Il est temps de mettre un terme aux inepties et de commencer à faire les bons choix. Le financement de " La science à bon escient " est un dû pour tous les Canadiens et toutes les Canadiennes. »
Pour de plus amples informations concernant cette campagne, rendez-vous sur le site www.getsciencesright.ca/fr