Adoption de résolutions et élection d'un nouveau comité régional pour la clôture de la Conférence Asie-Pacifique
Huit résolutions ont été adoptées et un nouveau Bureau exécutif a été élu pour la région lors de la Conférence régionale Asie-Pacifique de l'IE, tenue à Kuala Lumpur, Malaisie, du 19 au 21 septembre.
La 7e Conférence Asie-Pacifique de l'IE, à laquelle 400 participant(e)s ont répondu présent(e)s, a adopté les résolutions suivantes:
· Sur le Cambodge, Fidji, et Kiribati
· Sur proposition du Caucus de l'enseignement supérieur
· Sur la menace brandie par l'administration Park Geun-Hye en Corée de déclarer le KTU illégal
· Sur la polarisation de l'éducation fondée sur le contexte socio-économique en Corée
· « Enseignement public de qualité - Bâtir l'avenir économique et social de la région Asie-Pacifique », sur proposition de la Conférence régionale Asie-Pacifique de l'IE
· « Réaliser l’égalité des genres en mettant fin à la discrimination (à l'égard des femmes et des filles) dans le secteur de l'éducation », sur proposition du Caucus des femmes.
Résolution sur l'enseignement public de qualité
La résolution de la Conférence régionale Asie-Pacifique de l'IE, « Enseignement public de qualité - Bâtir l'avenir économique et social de la région Asie-Pacifique », entre autres, appelle les gouvernements à:
- Classer les ressources par ordre de priorité et les distribuer dans des proportions suffisantes en faveur de l'éducation inclusive;
- Permettre aux enfants d'accéder à l'éducation afin qu'ils acquièrent les connaissances, compétences et valeurs essentielles à l'accomplissement de leur rôle de citoyens au sein de la société. L'accent sera mis sur les enfants issus de milieux sociaux et économiques défavorisés, pour leur permettre d'atteindre un même niveau de réussite que les autres; et
- Distribuer les ressources dans des proportions suffisantes pour conduire les programmes de formation professionnelle continue destinés à préparer les enseignant(e)s à faire face à un environnement d'enseignement et d'apprentissage de plus en plus complexe.
La résolution reconnaît également que « les femmes et les filles de la région sont généralement confrontées à des problèmes divers et des situations de discrimination. La Conférence appelle l'ensemble des enseignant(e)s à transmettre et enraciner les valeurs sociales telles que la démocratie, l'égalité, la tolérance, la compréhension interculturelle et le respect des libertés fondamentales de chacun. »
La Conférence a du reste appelé l'ensemble des gouvernements et des autorités en charge de l'éducation à assurer un environnement scolaire sûr et la sécurité de tous les enfants et toutes les enseignantes en mettant à disposition des ressources adéquates et en sanctionnant dûment ceux qui portent atteinte à leur sécurité.
Résolution sur l'égalité entre les genres
La résolution du Caucus des femmes demande en outre aux gouvernements de veiller à garantir le droit de toute fille de bénéficier d'une éducation publique gratuite et de qualité, en élaborant des politiques publiques et des programmes assortis de toutes les ressources nécessaires.
Elle requiert par ailleurs l'élaboration et la mise en œuvre d'objectifs en matière d'équité entre les genres pour les femmes et les filles après 2015.
Cette résolution encourage les affiliés de l'IE à:
- Faire pression auprès de leurs gouvernements pour les amener à ratifier et mettre pleinement en œuvre les conventions des NU en lien avec la réalisation de l'enseignement public de qualité pour les filles;
- Inciter les gouvernements à allouer les ressources de manière à soutenir les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays et assurer un accès équitable à l'éducation. La démarche inclut une distribution équitable des ressources, de sorte que les enfants puissent être éduqués au sein de leurs communautés locales;
- Développer des processus de consultation et de collaboration rigoureux afin d'assurer la représentation des professionnel(le)s de l'éducation dans le cadre de la formulation des politiques affectant les femmes et les filles;
- Assurer aux hommes et aux femmes une formation qui leur permette de détecter les éventuels problèmes en lien avec l'éducation des filles et l'engagement des femmes, puis de défendre efficacement leurs droits; et
- Appuyer la formation des femmes pour leur permettre d'accéder à des postes à responsabilités dans les syndicats et les instances décisionnelles au sein des communautés.
Les délégué(e)s ont par ailleurs procédé à l'élection d'un nouveau comité régional pour 2013-2017, composé de 20 membres, et placé sous la présidence de Yasunago Okamoto, JTU/Japon.