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La réunion annuelle de l’IE sur la coopération au développement (CD) s’est tenue à Bruxelles, en Belgique, les 19 et 20 novembre 2013. L’objectif de cette réunion consistait, d’une part, à établir un lien entre les programmes de coopération au développement des syndicats et les activités de l’IE dans le cadre de la campagne « Uni(e)s pour l’éducation » et, d’autre part, à harmoniser davantage le travail sur la coopération au développement de l’IE et de ses affiliés.

La réunion a rassemblé plus de 70 syndicalistes du monde entier travaillant dans le domaine de la coopération au développement. Ils sont notamment chargés de permettre aux syndicats de l’éducation de devenir des partenaires actifs, indépendants et démocratiques dans le cadre de la mise en place d’un dialogue social et de politiques publiques à l’échelle nationale, et particulièrement au regard de la réalisation d’une éducation de qualité pour toutes et tous.

Atteindre le niveau local

Le 19 novembre dernier, les participant(e)s ont pu débattre des différentes approches au regard de l’initiative « Uni(e)s pour l’éducation » pouvant s’avérer pertinente dans leur travail sur la coopération au développement.

« Quand nous vous demandons de rester Uni(e)s pour l’éducation, nous ne vous demandons pas de créer quelque chose de nouveau dans votre pays, mais plutôt de développer ce que vous faites déjà », a déclaré la Secrétaire générale adjointe de l’IE, Haldis Holst, présidente de la réunion. « L’objectif, ce n’est pas la campagne en elle-même. Les objectifs font partie intégrante de la campagne. Ce que nous voulons, c’est apporter notre soutien aux propositions fortes formulées au niveau local. »

Harmoniser les programmes sur les politiques d’éducation et l’évaluation

Les participant(e)s ont également pu assister à des présentations sur le programme de l’IE sur les politiques d’éducation, Occuper; sur les résultats d’une enquête de l’IE sur le personnel de soutien à l’éducation; ainsi que sur la première réunion du Réseau de recherche de la région Afrique de l'IE, qui s’est tenue en novembre dernier à Accra, au Ghana.

Lors d’une séance sur l’évaluation et l’apprentissage, le Lärarförbundet(Suède) et le Utdanningsforbundet(Norvège) ont présenté un cadre analytique pouvant être utilisé comme outil d’analyse et de mesure du développement organisationnel.

A l’occasion de cette séance, la Coordinatrice régionale en chef de l’IE pour la région Asie-Pacifique a présenté une évaluation externe de la coopération avec le PGRI (Indonésie), en mettant en lumière le fait que ce cadre analytique pouvait s’avérer utile à ce type d’évaluation, dans le but de mesurer le développement organisationnel. Ce cadre permet non seulement de définir ce qu’est un syndicat d’enseignants fort et indépendant, mais également d’analyser la situation actuelle et d’identifier les faiblesses pouvant être comblées dans le cadre d’un projet.

Mettre l’accent sur l’unité syndicale

A la suite des présentations données par les coordinateurs régionaux de l’IE sur les progrès accomplis en matière d’unité depuis la réunion sur la CD de l’année dernière, les participant(e)s ont également discuté de la façon dont ils peuvent, en tant que partenaires de la CD, promouvoir cet aspect dans leur travail.

Les participant(e)s se sont accordé(e)s sur la nécessité d’une compréhension mutuelle de l’unité en soulignant que, si cette dernière ne peut pas être imposée, nous avons toutefois besoin d’une voix unique et d’une action collective. Ils ont appelé l’IE et ses affiliés à garder ce principe à l’esprit dans leur travail.

Lors du débat qui a suivi, les participant(e)s ont présenté le rôle des réseaux de femmes comme un exemple à suivre pour les syndicats d’enseignants, en matière d’unité ou de contribution considérable à cet égard. Ils ont également abordé la notion de représentation syndicale et son importance au sein du dialogue social devant être engagé avec les autorités publiques nationales.

Développer la coopération Sud-Sud

Lors de la séance sur la coopération Sud-Sud, il a été souligné que cette dernière est devenue réalité – particulièrement en Afrique – grâce à la coopération interrégionale, notamment entre le Brésil et les pays africains lusophones.

Fatima da Silva, de la Confederaçao Nacional dos Trabalhadores em Educaçao(Brésil), et Maria Arminda, de la Federação Nacional da Educação(Portugal), ont fait part de leur expérience en matière de formation syndicale dans les pays lusophones.

Les participant(e)s ont conclu que le Sud devait figurer à l’ordre du jour de la réunion sur la CD, dans le but de refléter et de développer la coopération Sud-Sud.

Uni(e)s pour l’éducation, un slogan universel mobilisateur

« L’initiative “Uni(e)s pour l’éducation” dominera le dernier trimestre de cette année, ainsi que les trois premiers trimestres de l’année prochaine », a déclaré le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen. « Nous sommes heureux que tant d’organisations provenant d’Asie-Pacifique, d’Amérique latine et d’Afrique participent à cette réunion. »

« En se concentrant sur la qualité des enseignant(e)s, des outils et des environnements, chaque organisation pourra développer des activités dans son pays sous le slogan Uni(e)s pour l’éducation», a ajouté le Secrétaire général de l’IE, avant de souligner que le succès de cette initiative ne reposera pas sur le nombre de réunions internationales organisées, mais plutôt sur le nombre d’activités mises en œuvre par les affiliés à l’échelle nationale.

« Cette campagne porte sur les services en matière de renforcement des capacités et de syndicalisation. C’est pourquoi elle revêt une telle importance dans votre travail », a-t-il indiqué.

Plus d’informations

Pour télécharger la présentation sur l’évaluation du projet avec la PGRI (Indonésie), donnée par la Coordinatrice régionale en chef pour l’Asie-Pacifique, Shashi Bala Singh, veuillez cliquer ici.

Pour visionner le dernier spot de la campagne « Uni(e)s pour l’éducation », rendez-vous ici.

Une vidéo sur les para-enseignant(e)s et la pénurie d’enseignant(e)s en Inde est disponible ici.