L’Analyse annuelle de la croissance : critiques virulentes des parlementaires européens
Les membres du Parlement européen (MPE) ont vivement critiqué l’Analyse annuelle de la croissance publiée par la Commission européenne, qui ne cesse de faire des prévisions excessivement optimistes.
Les membres du Parlement européen (MPE) ont vivement critiqué l’Analyse annuelle de la croissance publiée par la Commission européenne, qui ne cesse de faire des prévisions excessivement optimistes. Selon les députés européens, la Commission européenne ne prend pas suffisamment en considération ces erreurs et n’adapte pas ses recommandations de réforme économique pour lutter contre les conséquences sociales qui en découlent. Les eurodéputés soulignent plutôt que l’Analyse annuelle de la croissance est un exemple de plus de « la même rengaine, année après année ».
Selon les députés européens, la Commission européenne ne prend pas suffisamment en considération ces erreurs et n’adapte pas ses recommandations de réforme économique pour lutter contre les conséquences sociales qui en découlent. Les eurodéputés soulignent plutôt que l’Analyse annuelle de la croissance est un exemple de plus de « la même rengaine, année après année ».
Monsieur Rehn, Commissaire chargé des affaires économiques et monétaires et de l’Euro, a ouvert la réunion avec les MPE sur une note très positive, avançant que l’Europe était à l’orée d’un redressement et d’un retour de la croissance. Toutefois, après avoir été assailli de remarques par des députés européens concernant son discours d’ouverture, il a ajouté : « Je n’ai en aucun cas affirmé que j’étais satisfait de l’économie telle qu’elle est à l’heure actuelle. Il n’y a pas lieu de se reposer sur ses lauriers ». À l’inverse, Monsieur Andor, Commissaire en charge de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion, a brossé un tableau bien plus sombre du front de l’emploi dans ses observations préliminaires, mettant en garde sur le fait que le chômage devenait structurel et que le fossé entre le cœur de l’Europe et sa périphérie se creusait de plus en plus, au même titre que le décalage entre l’offre et la demande de compétences. Il a par ailleurs souligné que le taux de décrochage dans l’enseignement et dans la formation était tout aussi inquiétant.