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Internationale de l'Education
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Islande: aucune fin de la grève n’est en vue

Publié 27 mars 2014 Mis à jour 27 mars 2014

Les enseignant(e)s des établissements secondaires et professionnels sont en grève depuis neuf jours. Les négociations ont achoppé en raison d’une offre faite par le Gouvernement le 25 mars, qui était inférieure à celle qui avait été proposée la semaine précédant la grève. Une nouvelle loi sur les écoles secondaires entrera en vigueur en 2015, mais le Gouvernement de l’Islande semble réticent à assumer les dépenses que vont engendrer les modifications que nécessitent les programmes et la définition des horaires de travail des enseignant(e)s.

Des centres de grève ont été formés dans les plus grandes villes du pays, et le principal se trouvant dans la capitale Reykjavik, où 25 pour cent d’éducatrices/teurs se sont présenté(e)s tous les jours.

« Une grande manifestation sera organisée dans les prochains jours et nous anticipons une intensification des activités prévues lors de la manifestation, au fur et à mesure que les jours passent sans parvenir à un accord », a déclaré Thordur A. Hjaltested, Président de Kennarasambadn Islands (KI), l’affilié national de l’IE. « Le moral des enseignantes et enseignants est bon, et nous ne reviendrons pas sur notre revendication d’une augmentation de salaire qui nous placera au même niveau de rémunération que les autres diplômé/es d’université ou des professionnels spécialisés employés par l’Etat ».

IE: Un salaire décent est indispensable

L’IE a exprimé sa solidarité avec ses collègues islandais. « Nous exhortons une nouvelle fois les autorités publiques islandaises à s’engager dans des négociations de bonne foi avec KI et les organisations qui représentent les éducatrices/eurs afin de parvenir à un accord », a déclaré Fred van Leeuwen, Secrétaire général de l’IE. « Nous insistons pour que les enseignantes et les enseignants ainsi que les professionnels de l’éducation reçoivent une formation professionnelle de qualité et pour qu’elles/ils reçoivent un salaire décent proportionné à leur qualifications professionnelles ».