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Internationale de l'Education
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La FCE prend la défense des enseignant(e)s de Colombie-Britannique mis en lockout

Publié 29 mai 2014 Mis à jour 2 juin 2014

Alors qu'un lockout imposé aux enseignant(e)s de Colombie-Britannique vient perturber le fonctionnement des écoles de la province, le syndicat s'affirme comme un allié des enseignant(e)s sous pression, en les soutenant dans leur combat contre les mesures gouvernementales agressives.

La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) a élevé la voix en faveur des enseignant(e)s lors de la Conférence Uni(e)s pour l'éducation de qualité, qui a réuni à Montréal les dirigeant(e)s des syndicats d'enseignants du monde entier.

La Présidente de la FCE, Diane Woloschuk, a condamné le gouvernement de Colombie-Britannique pour ses « tactiques d'intimidation et d'oppression » qui ont privé les enseignant(e)s de leurs droits de négociation, bien qu'elles aient été qualifiées d'« anticonstitutionnelles » par les tribunaux.

« La FCE se rallie au combat des enseignantes et enseignants de Colombie-Britannique en faveur d'un traitement équitable des enseignantes et enseignants et d'un meilleur soutien pour les enfants », a expliqué Diane Woloschuk. « La FCE prie instamment le gouvernement de Colombie-Britannique de s'asseoir de bonne foi à la table des négociations, de restaurer les accords relatifs à la taille et à la composition des classes, et de reconnaître l'importance de salaires appropriés, afin de garantir l'apprentissage et la réussite des élèves. »

La FCE a appelé l'Internationale de l'Education (IE), ainsi que l'ensemble des affiliés de cette dernière présents lors de la conférence, à se joindre au mouvement de protestation en signant une pétition qui sera envoyée au Gouvernement de Colombie-Britannique, à Victoria. La pétition met en lumière les difficultés auxquelles les enseignant(e)s de la province sont actuellement confronté(e)s, dont le fait de:

- Recevoir des salaires parmi les plus bas du Canada;

- Voir leurs contrats négociés défaits par la législation gouvernementale; et

- Etre mis à la porte des écoles depuis lundi, sans pouvoir y rester pendant les pauses repas ou les récréations, ni être sur les lieux 45 minutes avant ou après les cours.

Dans une déclaration, la FCE stipule que « si les enseignantes et enseignants de Colombie-Britannique comptent déjà parmi les moins bien payés du pays, le gouvernement avait déjà mis à mal leurs conditions de travail par le passé, d'une façon qui, d'après les tribunaux, violait leurs droits. Nous exhortons les employeurs et le gouvernement de Colombie-Britannique à retourner à la table des négociations et à adopter des pratiques de bonne foi dans leurs relations avec leurs enseignants. »

Ce lockout vient également priver les enseignant(e)s de leur droit de tenir des réunions, et réduire par la même occasion leur salaire de 10 pour cent pour avoir pris part à des actions syndicales, une mesure qui pris effet cette semaine.