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Internationale de l'Education
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Journée internationale de la femme: les militant(e)s immobilisent la Grosse Pomme

Publié 9 mars 2015 Mis à jour 10 mars 2015

Ce dimanche, la délégation de l’Internationale de l’Education à la 59e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies a défilé dans les rues de New York aux côtés de milliers de militant(e)s pour l’égalité des genres et les droits des femmes et des filles.

« Nous voulons l’égalité des sexes ! » s’est exclamée Phumzile Mlambo Ngucka, Directrice exécutive d’ONU Femmes. « Quand la voulons nous ? » a-t-elle demandé. « Maintenant ! » c’est ce qu’ont répondu des milliers d’hommes et de femmes de tous âges venant des quatre coins du monde. Le dimanche 8 mars, ils ont arrêté la circulation dans la ville de New York, aux Etats-Unis.

Phumzile Mlambo Ngucka a prononcé un discours devant les militants avant de quitter le Dag Hammarskjold Plaza, situé face au siège des Nations Unies, pour marcher jusqu’à Times Square. De haut(e)s dignitaires l’ont rejointe, dont le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, qui a lancé à la foule: « Nous ne voulons pas de mots, nous voulons une action globale ! »

Chirlane mcCray, première dame de la ville de New York, a rappelé aux militant(e)s qu’ils « marchent dans les pas de générations de féministes » et qu’elle est convaincue que la génération de féministes d’aujourd’hui mènera le monde au bout du chemin vers l’égalité des genres, bien qu’il soit long.

Dans son appel au rassemblement, Leymah Gbowee, lauréate du prix Nobel de la paix en 2011, a ajouté qu’il est temps que l’égalité des genres devienne une réalité, car le monde ne peut progresser et se développer comme il le devrait avec « la moitié d’un cerveau ». Elle a défendu « l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres », en soulignant le fait que, tant que les femmes et les filles, qui constituent la moitié de l’humanité, ne jouissent pas pleinement de leurs droits, le monde n’exploitera pas au maximum son potentiel en matière de progrès humain et de développement.

Les militant(e)s se sont rassemblé(e)s pour célébrer la Journée internationale de la femme de 2015 et le 20e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, adoptés en 1995, lors de la 4e Conférence mondiale sur les femmes.

La manifestation a eu lieu avant l’ouverture de la 59e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW59), qui se tiendra du 9 au 20 mars au siège de l’ONU. La délégation de l’Internationale de l’Education (IE) au CSW59 comprend des dirigeantes syndicales de dix pays qui participeront à des centaines d’évènements organisés à New York dans les jours à venir. La délégation de l’IE fait partie des cent délégations les plus fortes, comptant en son sein des délégués de la Confédération syndicale internationale (CSI), de l’Internationale des services publics (ISP) et le Congrès du travail du Canada.