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Un an après leur enlèvement par le groupe terroriste Boko Haram, deux étudiantes nigérianes ayant échappé à leurs ravisseurs ont été accueillies par des syndicalistes de l’éducation américaine, qui ont renouvelé leur engagement à faire tout leur possible envers le retour à leurs familles des autres étudiantes portées disparues.

Le 16 avril, l’ American Federation of Teachers(AFT), affiliée à l’Internationale de l’Education (IE), a accueilli deux jeunes adolescentes qui se trouvaient parmi les 270 jeunes filles enlevées à Chibok, au Nigeria, par des ravisseurs du groupe Boko Haram.

Au nom de l’AFT, la Présidente Randi Weingarten a accueilli chaleureusement les jeunes filles, en soulignant que « l’AFT procurera toujours un toit et un soutien constant à Pat et Saa ». Elle a également évoqué le grand honneur qu’éprouvait l’AFT à accueillir ces jeunes filles et a salué « leur bravoure et leur courage ».

Les jeunes filles ont remercié tou(te)s ceux/celles qui ont soutenu la campagne « Bring Back Our Girls » et ont parlé de leurs espoirs et de leurs ambitions pour l’avenir et ont exprimé leur reconnaissance d’avoir la possibilité de terminer leurs études aux Etats-Unis.

Depuis l’enlèvement, l’AFT s’est prononcée fréquemment en condamnant les crimes abominables commis à Chibok, et a réaffirmé l’espoir de voir le retour des jeunes filles enlevées à leurs familles et leurs foyers, saines et sauves.

L’AFT utilise actuellement les réseaux sociaux pour mobiliser les enseignant(e)s et les jeunes dans tout le pays, pour s’assurer que les jeunes filles enlevées ne soient pas oubliées.

L’AFT a exhorté l’administration Obama de faire tout ce qui est en son pouvoir pour impliquer le gouvernement du Nigeria dans tous les forums internationaux, et de garantir qu’ « il respecte ses obligations en tant que démocratie émergente soucieuse de respecter les droits humains de tous ses citoyen(ne)s, ainsi que l’Etat de droit et assure  la sécurité et la protection de son peuple ».