La Campagne mondiale pour l’éducation met en lumière l’importance de l’action collective, lors du Congrès de l’IE
A l’occasion du 7e Congrès mondial, Camilla Croso, Présidente de la Campagne mondiale pour l’éducation, a insisté sur l’importance d’une action conjointe de la société civile en vue de réaliser une éducation pour tou(te)s de qualité.
Parmi les principaux/ales intervenant(e)s invité(e)s qui ont pris la parole ce 22 juillet, Camilla Croso a mis en lumière la nécessité de promouvoir l’action collective en vue de faire progresser le programme de développement pour l’après-2015, notamment au regard de l’éducation. Selon elle, si de nombreux progrès ont déjà été accomplis à ce jour, c’est grâce à l’engagement d’organisations telles que l’Internationale de l’Education (IE), qui ont considérablement façonné ce processus.
« Autrefois, c’est le secteur privé qui tenait la barre de ce système – selon une perspective à la fois réductrice et soucieuse de réaliser des économies », a-t-elle déclaré. « Pour que le succès soit au rendez-vous, nous devons poursuivre notre lutte. »
Croso a également souligné l’importance de s’opposer à la commercialisation et à la privatisation des services publics, et plus particulièrement de l’éducation, comme le défend la nouvelle campagne de l’IE en faveur d’une réponse mondiale à la privatisation et à la commercialisation de l’éducation.
« Pour gagner leur vie, les enseignantes et enseignants se retrouvent contraints de faire passer des tests aux élèves. Certaines entreprises, telles que Pearson, vendent des packs éducatifs qui ne permettent pas aux élèves de penser par eux-mêmes », a précisé Camilla Croso, avant d’ajouter qu’ « il est important que les travailleuses et travailleurs de l’éducation puissent bénéficier de tout le soutien dont ils ont besoin pour offrir une éducation de qualité ».
Photo : Gabriel Castro – IEAL