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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Le Congrès se clôture sur une note positive

Publié 26 juillet 2015 Mis à jour 4 août 2015

La commercialisation et la privatisation de l’éducation résideront au cœur du programme d’activités de l’Internationale de l’Education de ces quatre prochaines années. C’est ce qu’a conclu l’organisation au terme de ce 7e Congrès mondial couronné de succès, qui s’est déroulé à Ottawa, au Canada.

« Elles constituent une menace qui fait peser de graves dangers sur l’entreprise la plus importante de notre société: l’éducation publique de qualité », a déclaré la Présidente de l’IE, Susan Hopgood, dans son discours de clôture prononcé au terme de cinq jours de débats, de réseautage, ainsi que d’échange d’idées et de bonnes pratiques. « Nous nous quittons à la fois uni(e)s et prêt(e)s à combattre l’intrusion du secteur privé dans nos écoles. »

Si les nouveaux Objectifs de développement durable, définis à l’échelle mondiale, sont adoptés, l’IE devra utiliser son statut afin de veiller à ce que l’éducation de qualité pour tous devienne enfin réalité pour chaque enfant, a-t-elle déclaré.

Droits syndicaux

Le Congrès a réaffirmé l’engagement de l’IE envers les droits syndicaux, a poursuivi la Présidente de l’IE. « Les droits syndicaux constituent l’essence même du travail de l’IE. Il s’agit des fondements d’une société décente, c’est pourquoi nous poursuivrons notre travail tant que tou(te)s nos frères et sœurs ne pourront pas en jouir sur un même pied d’égalité. Nous avons identifié les régions du monde où se posaient les plus grandes menaces à notre encontre. De la Grèce à la Corée, nous avons entendu les expériences de nos collègues. Et nous ne pouvons bien entendu ignorer le fait qu’en Iran, nos confrères et consœurs se sont vu(e)s privé(e)s de leurs droits et ne peuvent être à nos côtés ici, à Ottawa. »

Droit à l’éducation

Il n’existe pas de droit plus essentiel que le droit d’un enfant à une éducation de qualité. « C’est pourquoi il est crucial que les établissements scolaires soient sûrs. Les écoles, les enseignant(e)s et les élèves ne doivent pas – et ne peuvent pas – être la cible de conflits armés. En situation de guerre, les écoles sont bien trop souvent utilisées comme des pions. Cette semaine, nous avons été témoins du meurtre d’élèves innocents en Turquie, alors qu’ils s’apprêtaient à porter secours à des enfants qui avaient fui la guerre en Syrie. Tout ceci doit s’arrêter. »

Susan Hopgood a également salué le travail accompli par le personnel de soutien à l’éducation et a appelé à investir dans les jeunes éducateurs/trices.

« Ce Congrès était porté par les valeurs de ce monde », a-t-elle déclaré pour conclure. « Nous parlons ici des valeurs syndicales, des valeurs des éducateurs/trices, ainsi que des valeurs de la société. Nous sommes ici pour bâtir un monde meilleur. »