Suisse: le Prix national du bi- et plurilinguisme décerné à des syndicats de l’éducation
L’Internationale de l’Education tient à féliciter ses organisations membres suisses qui se sont vu décerner un Prix national pour leur engagement envers le bilinguisme et le plurilinguisme au sein des écoles.
Le 28 août, à l’occasion de la 3e Journée Suisse de l’Education, le Dachverband Lehrerinnen und Lehrer Schweiz(LCH) et le Syndicat des enseignants romands (SER), deux affiliés de l’Internationale de l’Education (IE), ont reçu le Prix du bi- et plurilinguisme 2015 pour leurs efforts visant à défendre les langues nationales au sein des établissements scolaires.
Ce prix vient reconnaître leur engagement indéfectible à l’égard de l’apprentissage d’une deuxième langue nationale dans les écoles primaires et secondaires, et représente parallèlement un tremplin supplémentaire pour promouvoir un enseignement de haute qualité d’une langue étrangère et demander à ce que les mesures nécessaires à cette réussite soient prises.
« Le LCH et le SER, grâce à leur soutien coordonné en vue d’accorder la priorité à l’enseignement d’une deuxième langue nationale dans les écoles primaires, ont envoyé un important signal en faveur de la promotion des compétences linguistiques et de la cohésion nationale », a déclaré le Forum du bilinguisme, en remettant le prix 2015 aux syndicats de l’éducation.
Ces deux syndicats, aux côtés des principales associations professionnelles d’enseignants en Suisse, avaient publié en octobre 2014 un document de prise de position conjoint, visant à garantir l’apprentissage d’une deuxième langue dans l’enseignement primaire.
Les organisations ont également formulé une série de revendications, appelant notamment à ce que des changements soient apportés aux objectifs des programmes scolaires en vue de refléter les conditions d’enseignement actuelles, à ce que des améliorations soient réalisées au niveau de la formation de base des enseignant(e)s, à ce que des programmes d’échange soient mis en place pour les élèves et les enseignant(e)s, et à ce que les processus d’évaluation des élèves soient modifiés.