Le SNTE mobilise ses membres afin d’améliorer la qualité de l’éducation au Mexique
Les 4 et 5 septembre, plus de 1.500 enseignant(e)s ont pris part au colloque – également suivi par des milliers d’internautes – sur la réforme de l’éducation publique, organisé à Monterrey (Nuevo León) par le syndicat d’enseignants mexicain SNTE.
« Nous avons toujours servi au mieux les intérêts de notre pays et avons relevé le défi de la transformation de l’éducation, tout d’abord en luttant contre l’analphabétisme, puis en offrant un accès à tous les enfants. Aujourd’hui, nous nous attaquons à l’amélioration de la qualité de l’éducation », a déclaré Juan Díaz de la Torre, Président du syndicat d’enseignants mexicain SNTE.
Les débats étaient centrés sur la formation initiale et en cours de service des enseignant(e)s, sur l’utilisation des nouvelles technologies, ainsi que sur d’autres questions touchant la profession. Des experts de renommée nationale et internationale – dont Fernando Reimers de la Harvard Graduate School of Education, Ángel Gurria, Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques, et Mark B. Ginsberg de l’Université du Maryland – ont partagé leur point de vue avec les éducateurs/trices mexicain(e)s.
Le nouveau Ministre de l’Education du Mexique, Aurelio Nuño Mayer, a garanti aux participant(e)s que les projets de réformes seraient élaborés en concertation avec la profession enseignante et menés en étroite collaboration avec le syndicat de l’éducation. Les tests standardisés et les évaluations d’enseignant(e)s à enjeux élevés, qui font partie des nouvelles mesures de la réforme, font l’objet de controverses entre la profession et les autorités publiques. Selon les déclarations du Président du syndicat, Juan Díaz de la Torre, le SNTE s’engage à respecter la loi, à condition qu’aucun(e) enseignant(e) ne perde son emploi à cause de ces réformes. « Personne ne devrait être laissé pour compte », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux programmes mis en place par le SNTE en vue d’aider ses membres à améliorer leurs pratiques pédagogiques.
Egalement présent à Monterrey, le Secrétaire général de l’Internationale de l’Education (IE), Fred van Leeuwen, a souligné que les enseignant(e)s devaient reprendre le contrôle de leur profession. Il a invité le SNTE à créer de nouvelles opportunités visant à encourager le développement professionnel de ses membres. « Les syndicats de l’éducation doivent renforcer leur rôle de gardiens de la profession. Il n’existe aucune contradiction entre les aspirations de notre syndicat et celles de la profession. Elles sont complémentaires. Les conditions de travail et d’apprentissage sont étroitement liées », a déclaré Fred van Leeuwen.
Pour en savoir plus, consultez les liens ci-dessous:
http://www.snte.org.mx/snteenvivo.php?idUsuario=
http://www.snte.org.mx/vernoticias.php?artids=9691&cat=32