Une dirigeante syndicale engagée rejoint la nouvelle Commission sur le financement de l’éducation mondiale
Teopista Birungi Mayanja, ancienne membre du Bureau exécutif de l'Internationale de l'Education et fondatrice de l’Uganda National Teachers Union, a été nommée au sein de la nouvelle Commission internationale sur le financement des opportunités éducatives mondiales.
Le 22 septembre dernier, aux côtés d’une vingtaine d’autres dirigeant(e)s mondiaux/ales, dont cinq anciens président(e)s et premiers/ères ministres, et trois lauréat(e)s de prix Nobel, Teopista Birungi Mayanja a été nommée au sein de la nouvelle Commission internationale sur le financement des opportunités éducatives mondiales, créée pour contrer le manque de financement de l’éducation dans le monde entier.
Soutenue par le gouvernement de Norvège et la Première ministre du pays, Erna Solberg, cette Commission entend se pencher sur l’avenir de l’éducation mondiale, qui laisse à l’heure actuelle 124 millions d’enfants aux portes des écoles. Elle tentera d’analyser de quelle façon, au cours des 15 à 20 prochaines années, l’éducation pourrait permettre de stimuler la croissance économique, d’améliorer les résultats en termes de santé, ainsi que de renforcer la sécurité à l’échelle mondiale.
Gordon Brown, Envoyé spécial des Nations Unies pour l’Education mondiale, a été nommé à la présidence de la Commission. Outre Teopista Birungi Mayanja, ce nouvel organe réunira également d’autres dirigeant(e)s tel(le)s que Julia Gillard, Présidente du Partenariat mondial pour l’éducation et ex-Première ministre de l’Australie, ou encore Kailash Satyarthi, cofondatrice de la Campagne mondiale pour l’éducation et lauréate 2014 du prix Nobel de la paix.
Cette Commission est coorganisée par la Première ministre de la Norvège, aux côtés de la Présidente du Chili, Michelle Bachelet, du Président de l’Indonésie, Joko Widodo, du Président du Malawi, Peter Mutharika, et de la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.
Elle se réunira le 29 septembre à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies afin de commencer à concevoir son plaidoyer économique dans le but d’inspirer et de convaincre les dirigeant(e)s mondiaux/ales de prendre des mesures et de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de l'objectif d’éducation fixé pour 2030 et au-delà. En septembre 2016, la Commission rendra son rapport auprès des coorganisateurs et du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon.