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Alors que les réformes économiques, sociales et éducatives suscitent un débat houleux au sein de l’Hexagone, les deux principaux syndicats de l’éducation du pays - UNSA Education et SNES-FSU - organisaient leurs congrès respectifs cette semaine à Grenoble.

Laurent Escure, Secrétaire général de l’UNSA Education, a expliqué mardi aux délégué(e)s que le pays devait enfin tourner la page d’un système éducatif dysfonctionnel. Depuis trop longtemps déjà, les gouvernements semblent ignorer que 20 % des jeunes n’achèvent pas leur scolarité, et que seuls 5 à 10 % bénéficient du système. L’UNSA soutiendra toute réforme de l’éducation visant à renforcer l’inclusivité et la performance des systèmes scolaires, a-t-il précisé. Il a également déclaré que, en perspective des élections présidentielles, l’UNSA analyserait les projets et programmes du/de la candidat(e). Le syndicat déploiera cependant tous ses efforts pour empêcher l’extrême droite de monter au pouvoir.

A l’autre bout de Grenoble, les délégué(e)s du SNES-FSU ont discuté des politiques et plans d’action du syndicat, centrés sur quatre thématiques: réformes de l’enseignement secondaire, renforcement du statut de la profession enseignante, évolutions démocratiques et sociales, et défis syndicaux. Mercredi, les délégué(e)s ont accueilli un représentant du syndicat de l’éducation grec OLME, lequel leur a décrit les conséquences dévastatrices de la crise financière sur l’éducation. Le Secrétaire général de l’Internationale de l'Education (IE), Fred van Leeuwen, s’est également exprimé au congrès, afin de féliciter le SNES pour sa participation active aux initiatives internationales.

Les congrès des deux syndicats peuvent être suivis sur Facebook et Twitter :

UNSA: @UNSA_Education / https://www.facebook.com/UnsaEducation

SNES: @SNESFSU / https://www.facebook.com/SNESFSU

Cliquez sur les liens pour accéder aux allocutions du Secrétaire général de l’IE prononcées au Congrès de l’UNSA le 29 mars et au Congrès du SNES/FSU le 30 mars.