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Internationale de l'Education
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Le gouvernement australien coupe dans le financement des écoles

Publié 30 mai 2016 Mis à jour 6 juin 2016

Malgré l’appel du gouvernement de coalition australien à mettre en œuvre un financement basé sur les besoins des écoles à travers le pays, le budget national a laissé apparaître que les écoles les plus en difficultés étaient sur le point de perdre leur soutien financier, une mesure qui entraînera des répercussions sur les étudiant(e)s défavorisé(e)s.

Faisant volte-face, le Premier ministre australien Malcolm Turnbull et le ministre de l’Education Simon Birmingham nient l’existence de coupes dans le financement des écoles publiques du pays, notamment en Tasmanie et dans le Territoire du Nord, alors même que ces coupes figurent déjà au budget. Ces dernières vont à l’encontre de la promesse du gouvernement de financer les écoles sur la base de leurs besoins, en particulier lorsque des milliards de dollars australiensont siphonnés par le financement Gonski.

« Ils affirment que leur nouveau modèle de financement sera basé sur les besoins, alors que leurs propres chiffres montrent qu’ils dépouillent les écoles publiques de leur argent dans les deux juridictions où les besoins sont les plus élevés: le Territoire du Nord et la Tasmanie », a déclaré la Présidente de l’ Australian Education Union(AEU), Correna Haythorpe.

Haythorpe a attiré l’attention sur le fait que dans le Territoire du Nord, le financement fédéral des écoles publiques allait accuser une forte baisse et passer de 167,3 millions de dollars australiens pour l’année 2016-2017 à 138,4 millions pour l’année 2018-2019, tandis qu’en Tasmanie, le financement ne parviendra pas à atteindre l’augmentation promise de 3,56 pour cent.

Le financement des écoles du Territoire du Nord est particulièrement préoccupant dans la mesure où cette région abrite l’une des populations les plus défavorisées d’Australie sur le plan socio-économique. Sur les 100 écoles les plus défavorisées du pays, cinquante-quatre se situent dans le Territoire du Nord, tandis que 44 % des étudiant(e)s vivent dans des zones reculées.