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L’Internationale de l’Education condamne fermement l’escalade de la violence à l’égard des enseignant(e)s, des étudiant(e)s et des citoyen(ne)s, qui a fait six morts à Oaxaca, au (Mexique) le 19 juin.

Le bureau régional de l’Internationale de l’Education (IE) a publié au début de la semaine un communiqué officiel réclamant une enquête approfondie et exigeant que justice soit rendue aux victimes. « Ce terrible abus de pouvoir ne peut demeurer impuni », dit le texte, qui encourage la communauté apprenante et la société dans son ensemble à réclamer justice.

Escalade de violence

Des affrontements mortels entre des résident(e)s, des enseignant(e)s grévistes et la police ont fait huit morts et plus de cinquante blessés et ont donné lieu à une vingtaine d’arrestations dans la province méridionale d’Oaxaca, au Mexique le week-end dernier. Les violences ont éclaté après sept jours de blocage des rues et de manifestations.

Les enseignant(e)s mexicain(e)s protestaient contre les réformes du système éducatif national qui modifieraient la manière dont le personnel enseignant est évalué. La dernière vague de manifestations à Oaxaca a pris de l’ampleur après l’arrestation par les autorités de plusieurs dirigeants régionaux à Oaxaca.

Nécessité d’une enquête

Le communiqué régional de l’IE adresse des demandes aux deux parties et insiste sur un renforcement du dialogue au niveau national et local afin que la voix des enseignant(e)s soit entendue et écoutée. « Rien ne justifie la répression comme mode de résolution des conflits », indique le communiqué.

Le SNTE, l’affilié mexicain de l’IE, s’est joint à la demande d’enquête approfondie en publiant son propre communiqué, dans lequel il déclare « sa solidarité avec les familles des victimes » et réclame le respect de l’État de droit. Le SNTE affirme également que le syndicat suivra de près les investigations jusqu’à ce que « la lumière soit faite sur ces actes regrettables ».