De leur classe au monde entier: les éducateurs/trices adoptent une perspective mondiale
Afin de trouver des solutions à certains des plus grands défis auxquels sont confrontés les individus aux quatre coins du monde, l’objectif de la deuxième journée de la Conférence Uni(e)s à Rotterdam consistait à jeter des ponts entre les écoles, les responsables politiques et les politiques.
Le monde et ses nombreux problèmes peuvent à priori paraître insurmontables, mais la position de la Conférence Uni(e)s pour une éducation et un leadership de qualité de l’Internationale de l’Education, organisée dans le cadre du projet Education City 2017 aux Pays-Bas, pourrait être résumée en un seul mot: action.
Tel était le message porté par les intervenant(e)s à la Conférence et les idées qui ont émergé lors des discussions de la deuxième journée de cet événement de trois jours.
Le discours aussi mémorable que percutant de Kailash Satyarthi, prix Nobel de la paix, a donné le ton. Fervent défenseur des droits des enfants et ami de longue date de l’IE, Kailash Satyarthi a mis en lumière les problèmes politiques et sociaux actuels.
« Avant de construire autant de murs autour de nous et en nous, nous devons unir le monde en tissant des liens basés sur la compassion », a-t-il déclaré. « Les enseignantes et enseignants peuvent montrer la voie, en faisant preuve de sens moral, de courage et de compassion, afin de construire un monde qui respecte les enfants. »
Le prix Nobel a lancé sa nouvelle campagne « 100 millions pour 100 millions », pleinement approuvée et soutenue par le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, dont l’objectif est de libérer les 100 millions d’enfants qui travaillent dans le monde. Fred van Leeuwen a déclaré, à propos de Kailash Satyarthi, que « son histoire [attestait] d’une persévérance professionnelle, d’un dévouement à ses valeurs ainsi que d’un travail acharné, purement et simplement. »
Ses mots ont eu une résonance toute particulière en cette journée où la Conférence s’est penchée sur la tendance inquiétante vers la post-vérité dans le secteur de l’éducation et sur la façon dont les enseignant(e)s pouvaient lutter contre la réalité des fausses informations. La question de la compassion et des rapports humains s’est également révélée pertinente lorsque le sujet controversé des évaluations standardisées fut soulevé. Steffen Handel, qui représentait l’UEN, un affilié norvégien de l’IE, et Yuri Belfali, de l’OCDE, ont échangé leur point de vue.
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