L’Internationale de l’Education déplore le décès de plusieurs enseignant(e)s et étudiant(e)s en Somalie
Une semaine après le terrible attentat à la bombe qui a endeuillé la capitale Mogadiscio, le traumatisme reste palpable bien au-delà des murs de la ville. Les membres de la communauté éducative ont tenu à exprimer leur solidarité face à la perte de leurs collègues, victimes d’un acte d’une violence inimaginable ayant entraîné la mort de plusieurs centaines de personnes.
Le 14 octobre dernier, un quartier particulièrement fréquenté de la capitale somalienne a été le théâtre de l’attentat le plus puissant jamais perpétré dans le pays, depuis le début des dissensions internes. Le dernier bilan fait état d’au moins 300 personnes décédées et 500 blessées, parmi lesquelles des étudiant(e)s universitaires et des membres du Somalia National Union of Teachers(SNUT), affilié national de l’IE.
« Il s’agit de l’une des attaques terroristes les plus meurtrières qu’ait connue le pays. Plusieurs enseignants et étudiants universitaires en terminale figurent parmi les victimes », a confirmé Yaqub Moalim, Secrétaire général du SNUT.
En réponse à ces attaques, l’IE a publié une déclaration en soutien à son affilié, condamnant fermement les attaques:
« A aucun moment nous ne pouvons tolérer une telle violence dirigée contre des personnes civiles innocentes, raison pour laquelle l’IE appelle les autorités à redoubler leurs efforts pour protéger le peuple somalien de ce type de carnage inutile. Tout acte de terrorisme doit être considéré comme un acte criminel que rien ne peut justifier. L’IE réaffirme la nécessité de lutter contre le terrorisme par tous les moyens possibles et demeure convaincue que l’antidote à l’extrémisme se trouve au cœur des classes, l’éducation offrant le moyen le plus pacifique et le plus durable de s’opposer à la haine.