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R.-U.: le travail flexible pourrait résoudre la crise du recrutement et de la rétention des enseignant(e)s

Publié 25 octobre 2017 Mis à jour 27 octobre 2017

De meilleures possibilités de travail à temps partiel ainsi que des horaires flexibles pourraient servir à résoudre la crise de recrutement et de rétention des enseignant(e)s au Royaume-Uni, affirment les syndicats de l’éducation en réponse au dernier rapport de la National Foundation for Educational Research.

Le rapport « Teacher retention and Turnover » (Rétention et renouvellement du personnel enseignant) a été diffusé par la National Foundation for Educational Research(Fondation nationale de recherche pédagogique-NFER), le centre national de recherche pédagogique et de développement en Angleterre et au Pays de Galles.

NASUWT: aucune excuse valable pour refuser les horaires de travail flexibles dans l’enseignement

Il est très certainement important d’« améliorer les possibilités de travail flexible dans l’enseignement  dans le but de soutenir les enseignants à tous les niveaux de leur carrière pour qu’ils restent dans la profession », a déclaré Chris Keates,Secrétaire générale de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers(NASUWT). La recherche et l’étude de dossiers qu’a effectué la NASUWT montrent qu’un trop grand nombre d’enseignant(e)s se voient refuser leurs droits au travail flexible, a-t-elle observé et  obtiennent « des arguments fallacieux, de piètres excuses et une discrimination flagrante » comme motifs de refus à leur requête.

Même lorsque les enseignant(e)s bénéficient de flexibilité, de nombreux cas d’injustice et d’exploitation subsistent, un grand nombre d’enseignant(e)s sont tenu(e)s d’entreprendre des activités liées à leur travail les jours où ils/elles ne sont pas censé(e)s travailler, et quasiment toujours sans être rémunéré(e)s, a-t-elle ajouté.

Une action efficace pour soutenir le travail flexible doit être également accompagnée de mesures dont l’objectif sera de réduire la charge de travail excessive qui affecte tou(te)s les enseignant(e)s. C’est la raison fondamentale qui explique pourquoi un nombre croissant d’enseignant(e)s quittent la profession.

NEU: aggravation de la crise de recrutement d’enseignant(e)s

Mary Bousted, co-secrétaire du National Education Union(NEU), a également souligné que le rapport de la NFER  ne fait que « fournir une preuve supplémentaire à  l’aggravation de cette crise croissante en matière de recrutement des enseignants que les ministres doivent résoudre en élaborant une stratégie cohérente ».

Selon le NEU, ce présent rapport met en exergue les raisons pour lesquelles les taux de perte ont augmenté aussi bien parmi les plus jeunes enseignant(e)s que chez les enseignant(e)s les plus âgé(e)s au cours des cinq dernières années.

Sachant que la charge de travail représente la cause principale pour laquelle les enseignant(e)s quittent la profession, elle a exhorté le Gouvernement à travailler avec la profession enseignante afin de trouver des solutions à la crise de recrutement.

Sommairement, le Gouvernement doit financer les écoles correctement a-t-elle insisté,  « ensuite celles-ci seront en mesure de recruter un nombre suffisant d’enseignant(e)s, de leur verser unsalaire décent et de continuer à investir dans la formation continue et le développement professionnels afin de rendre la profession plus attractive ».

Elle a souligné que l’éducation des enfants en pâtit car moins de la moitié de tou(te)s les enseignant(e)s en Angleterre ont une dizaine d’années d’expérience.