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Les syndicats de l’éducation africains déterminés à éradiquer la violence fondée sur le genre en milieu scolaire

Publié 3 juillet 2018 Mis à jour 4 juillet 2018

Plusieurs affiliés africains de l’Internationale de l’Education ont réaffirmé leur engagement à mettre un terme à la violence basée sur le genre en milieu scolaire au cours d’un atelier d’apprentissage par les pairs.

L’événement était organisé dans le cadre de la deuxième phase du projet IE/UNGEI/Gender at Work, « Les syndicats de l’éducation passent à l’action pour mettre fin à la violence fondée sur le genre en milieu scolaire (VGMS) ». Quinze membres des équipes de changement représentant le GTU (Gambie), le SLTU (Sierra Leone) et le Bureau régional de l’Internationale de l’Education pour l’Afrique (EIRAF) ont pris part à la réunion, qui s’est tenue à Banjul, Gambie, du 25 au 29 juin.

Le but de cet atelier était de permettre aux membres des équipes de partager leurs connaissances et leurs plans d’action en vue d’instaurer des écoles sûres, exemptes de toute violence fondée sur le genre. Il était animé par Nina Benjamin, de Gender at work, une société de conseil pour le développement professionnel et personnel durable spécialisée dans trois domaines se renforçant mutuellement, à savoir la super-diversité, l’égalité entre les genres et le bien-être au travail.

Selon les rapports des équipes de changement, les syndicats ont réalisé des progrès importants dans la lutte contre la VGMS, en adoptant des politiques et des résolutions appropriées. Et les premières mesures sont à présent appliquées afin de mettre en œuvre les décisions prises, comme l’a expliqué le Président du SLTU Mohamed Salieu Bangura et la Secrétaire générale du GTU Antoinette Corr.

« Je suis convaincue que l’implication du personnel du Bureau régional de l’IE, à travers la constitution d’une équipe de changement, permettra d’aborder la VGMS de manière concertée, via la sensibilisation, la formation et la planification en faveur de nos affiliés dans le reste de la région », a expliqué Anais Dayamba, de l’EIRAF.