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Royaume-Uni : NASUWT requiert des dispositions légales sur le harcèlement sexuel à l’école

Publié 31 octobre 2019 Mis à jour 15 novembre 2019

22 % des enseignant·e·s LGBTI déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel à l’école et qu’une majorité d’enseignant·e·s ne considèrent pas leur lieu de travail comme un environnement sûr pour les enseignant·e·s LGBTI.

Faisant référence au Rapport du Congrès des syndicat s( Trade Union Congress - TUC)sur les expériences des travailleur·e·s LGBT face au harcèlement sexuel, Chris Keates, Secrétaire générale de l’Association nationale du syndicat des enseignant.e.s, ( National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers - NASUWT) a assuréque 22 % des enseignant·e·s LGBTI déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel àl’école et qu’une majorité d’enseignant·e·s ne considèrent pas leur lieu de travail comme un environnement sûr pour les enseignant·e·s LGBTI. Elle a appelé les employeurs du secteur de l’éducation à prendre au sérieux leur devoir de protection et a reconnu le besoin urgent d’introduire des dispositions légales, afin d’exiger que les établissements scolaires consignent tous les incidents de harcèlement sexuel et disposent d’une politique permettant de traiter ceux-ci.

En octobre 2019, àla suite de cette déclaration, le NASUWT a adresséune réponse écriteà la consultation du Bureau gouvernemental pour l’égalité sur le harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Le syndicat a réitéré sa demande en faveur d’une obligation légale spécifique de prévention, assortie de mesures d’exécution fermes. Le syndicat a déclaré que cette nouvelle obligation devrait être soutenue par un nouveau Code de conduite de la Commission pour l’égalité et les droits humains, qui préciserait les étapes raisonnables àsuivre par tout employeur, en vue de prévenir le harcèlement sexuel.