Les syndicats mondiaux réagissent à la déclaration politique décevante adoptée par les Etats membres lors de la 64ème session réduite de la Commission des Nations Unies sur le statut de la femme
La 64e session de la Commission de la condition de la femme des Nations devait se tenir à New York au cours des deux prochaines semaines, à partir d'hier (9 mars). Toutefois, en raison de l'épidémie de COVID19, la Commission s'est réunie hier pour une réunion de procédure d'une journée et la session a été suspendue jusqu'à nouvel ordre.
Aucun débat général n'aura lieu au cours des deux prochaines semaines et toutes les évènements parallèles prévues par les États membres, le système des Nations unies, ainsi que les évènements parallèles prévues par la société civile en liaison avec la CSW64 ont été annulées.
Dans leur réponse, les syndicats mondiaux, y compris La Confédération internationale des syndicats (CSI), l'Internationale de l'Education (IE), l'Internationale des services publics (ISP), UNI Global Union, la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), la Fédération internationale des journalistes (FIJ), la Fédération internationale des travailleuses domestiques (FITD), soulignent qu'en cette année où le monde célèbre l'adoption du plan le plus avancé pour la réalisation des droits des femmes - la Déclaration et le programme d'action de Pékin- et au lendemain de la Journée internationale de la femme, les États membres ont adopté une déclaration qui« ne livre pas le message d'espoir, d'encouragement et d'engagement attendu et mérité par les femmes du monde entier ».
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