Afghanistan : les syndicats de l’éducation demandent la fin de la crise des salaires et des logements des enseignant·e·s
L’Afghanistan Teacher Support Association (ATSA) s’est mobilisée pour obtenir des autorités gouvernementales nationales qu’elles tiennent leur promesse d’augmenter les salaires des enseignant·e·s et de leur accorder des terrains pour leurs maisons.
En Afghanistan, les écoles sont fermées et les enseignant·e·s sont confronté·e·s à de nombreux problèmes en raison de la pandémie, selon l’ATSA. Les enseignant·e·s du secteur privé font face à d’importants problèmes financiers, car leurs salaires n’ont pas été versés en raison des frais impayés par les parents aux propriétaires des écoles privées.
En plus de la crise mondiale de la santé publique, l’ATSA a déclaré que les enseignant·e·s sont très mal payé·e·s en Afghanistan, les salaires ne couvrant pas les besoins de base et les conditions de vie. Les enseignant·e·s ne sont pas en mesure de posséder leur propre maison en raison de leurs faibles revenus.
En rejetant le budget annuel national, le Parlement afghan a demandé au gouvernement de respecter son précédent accord, qui prévoyait d’augmenter les salaires des enseignant·e·s et de leur accorder des terrains pour construire leurs maisons.
Une conférence réussie
Le 21 janvier, l’ASTA a organisé une conférence de presse pour soutenir l’appel du Parlement en faveur d’un budget national pour 2021 afin d’allouer les fonds nécessaires aux enseignant·e·s et pour soutenir les droits des enseignant·e·s dans la zone orientale du pays.
Environ 150 enseignant·e·s et représentant·e·s d’associations d’enseignant·e·s d’écoles privées, de professeurs d’universités privées et publiques, d’enseignant·e·s d’écoles publiques et de médias ont participé à la conférence.
Dr Abdul Latif Mal, directeur adjoint de l’ATSA pour la région nationale de l’Est, s’est exprimé pour soutenir la décision du Parlement d’augmenter les salaires des enseignant·e·s et de leur fournir des terrains pour leurs maisons.
Les médias ont mis en lumière les difficultés financières des enseignant·e·s
Les participant·e·s ont également souligné que l’épidémie de COVID-19 a gravement affaibli les enseignant·e·s du pays sur le plan financier. Il·elle·s ont fait valoir qu’il était essentiel que le gouvernement prenne cette question au sérieux.
La conférence de l’ATSA et sa pétition en faveur du respect des droits des enseignant·e·s ont été largement couvertes par 11 médias régionaux, nationaux et internationaux.
La conférence a été un succès car elle a amené le gouvernement afghan à réitérer ses promesses aux enseignant·e·s.