« Le funambulisme : l’expérience d’un conseiller d’orientation à travers la pandémie »
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Comment gérer l’incertitude d’une pandémie, un confinement inattendu, de nouveaux outils technologiques, une routine chargée avec des enfants? Être un funambule en gérant tout ce déséquilibre représente bien l’expérience du conseiller d’orientation pendant la principale période de la pandémie.
Généralement, j’avais l’habitude de structurer mes semaines de travail à travers une multitude de rencontres individuelles et de groupe, sans oublier les rencontres avec tous les autres acteurs du milieu scolaire. Du jour au lendemain, il a fallu se « réinventer » (entre apostrophes, car ce mot commence à être usé tout comme l’expression « Ça va bien aller »).
Dans cette nouveauté, j’ai participé à l’admission et au soutien des élèves à distance. J’ai été impliqué dans plusieurs comités en lien avec l’intégration du télétravail. Une tâche qui semblait difficilement réalisable dans les premiers moments de la pandémie. Heureusement, avec les mois qui avancent dans la pandémie, l’organisation du travail et l’intégration des outils technologiques offrent une manière intéressante d’aborder certaines tâches pour la prochaine année scolaire.
Avec le travail à distance, j’ai la ferme impression que les acteurs du milieu scolaire se sont attardés davantage aux services donnés aux élèves. De ce fait, les enseignantes et enseignants ont été en mesure de constater plus que jamais l’implication de notre part dans le parcours scolaire des élèves.
Sur un plan personnel, le gouvernement québécois a annoncé de façon inattendue une formation expresse afin de former des préposés aux bénéficiaires pour les centres hospitaliers de soins de longue durée. Notre équipe a été en mesure de traiter des centaines de demandes en quelques jours et bien informer les candidats. Nous sommes fiers de voir que la plupart des candidats ont réussi la formation et intégré le marché du travail afin de répondre aux besoins.
Le syndicat a été d’un soutien énorme pendant la pandémie. Il a permis de mieux comprendre les règles en lien avec le travail et il a été un soutien important pour les membres de nos commissions scolaires.
Les professionnelles et les professionnels dans le milieu de l’éducation sont souvent éparpillés dans une multitude d’établissements et l’effet de « Réseau » est très important. Le partage des différentes réalités a permis de mieux se positionner en tant que groupe afin de mieux gérer la nouvelle réalité du travail versus les demandes variables des directions selon les établissements.
Bref, le fait de ne pas être isolé et de se coordonner nous ramène à l’expression suivante : tout seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin.
La gestion du stress et de la santé mentale pendant la pandémie est un réel défi. Il est important d’être indulgent envers soi-même, se permettre de partager les difficultés et réduire son désir de performance.
Personnellement, je me dis que le changement est inévitable et qu’il y aura une embellie après cette tempête. En attendant, nous partageons un navire qui tient la route dans l’accompagnement des élèves.
Le contenu et les avis exprimés dans ce blog sont ceux de son auteur et ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l’Internationale de l’Education.