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Le Guide de coopération au développement est une ressource puissante

Publié 5 avril 2022 Mis à jour 17 juin 2024

Le Guide de coopération au développement de l’Internationale de l’Éducation a été mis à l’honneur lors d’un atelier virtuel organisé récemment en présence des partenaires de la coopération au développement.

Le guide s’articule autour de trois idées centrales : (1) Reconnaître l’importance de la coopération entre les organisations membres, (2) Surmonter les différences culturelles et les priorités différentes, et (3) Élargir la communauté des partenaires de la coopération.

Dans son allocution d’ouverture de l’atelier le 31 mars, la secrétaire générale adjointe de l’Internationale de l’Éducation, Haldis Holst, a souligné : « Ce guide est une ressource à utiliser au profit de tous les partenaires de la coopération ».

Elle a ajouté que l’Internationale de l’Éducation cherchait à resserrer les liens entre elle et ses organisations membres, et entre les organisations membres.

Un guide simple et pratique

Florian Lascroux, de l’Internationale de l’Éducation, s’est également adressé aux participant·e·s : « Nous souhaitions rédiger un guide simple et pratique, basé sur l’expérience concrète des projets de coopération, développé de manière participative et pouvant s’avérer utile à tous les membres, quelle que soit leur expérience ».

« Au travers de l’atelier d’aujourd’hui, nous voulons savoir comment le guide peut répondre au mieux aux besoins des partenaires engagés dans la coopération au développement (CD) », a-t-il insisté.

Les participant·e·s se sont réparti·e·s en trois groupes pour examiner les questions suivantes :

  1. Par rapport aux difficultés que vous auriez pu rencontrer par le passé dans le cadre de projets de coopération, quelles sont les parties du guide qui vous semblent les plus utiles ?
  2. Selon vous, certains aspects manquent-ils dans ce guide ?
  3. Envisagez-vous d’utiliser ce guide dans des projets de coopération futurs ? Si oui, comment ?

« Ce guide est une ressource à utiliser au profit de tous les partenaires de la coopération. »

Haldis Holst, secrétaire générale adjointe de l’Internationale de l’Éducation.

Un outil précieux déjà utilisé en Afrique et en Asie-Pacifique

Les résultats des ateliers régionaux organisés en Afrique et en Asie-Pacifique ont également été présentés.

Dennis Sinyolo, directeur du bureau de la région Afrique de l’Internationale de l’Éducation (IERAF) a expliqué que deux réunions de consultation concernant le guide avaient été organisées, une pour les pays anglophones et une pour les pays francophones.

L’ensemble des participant·e·s ont convenu que le guide était un outil utile pour les organisations membres, a précisé Dennis Sinyolo. Il·Elle·s ont souligné que l’Internationale de l’Éducation, tant au niveau mondial que régional, avait un rôle à jouer en orientant les partenaires de la CD et en renforçant la coordination de leurs projets.

Comme le souligne encore Dennis Sinyolo : « Les projets de la coopération au développement devraient toujours être adaptés au contexte et aux priorités stratégiques des organisations bénéficiaires. L’Internationale de l’Éducation a un rôle critique à jouer à cet égard. »

Il a également mentionné l’importance d’encourager la coopération Sud-Sud.

Pour Melane Manalo, coordinatrice au bureau régional de l’Internationale de l’Éducation pour l’Asie-Pacifique, les composantes les plus utiles du guide sont les suivantes :

  • Il montre l’importance de la CD et les terrains d’entente au début de la coopération.
  • Il s’agit d’une bonne introduction et d’un bon guide pour le travail de la CD.
  • Il fournit un guide étape par étape pour le cycle complet du projet.
  • Il peut s’appliquer à d’autres projets.

Elle souligne : « Les discussions avec les partenaires ont montré l’importance de ce guide de la coopération au développement. Il offre des explications claires et utiles, tout en étant facile à utiliser. »

« Nous souhaitions rédiger un guide simple et pratique, basé sur l’expérience concrète des projets de coopération, développé de manière participative et pouvant s’avérer utile à tous les membres, quelle que soit leur expérience. »

Florian Lascroux, de l’Internationale de l’Éducation

Il est nécessaire de disposer d’exemples concrets de projets de CD

Dans ses conclusions, Haldis Holst a souligné à quel point l’atelier avait été riche.

Elle a ajouté que l’Internationale de l’Éducation se pencherait sur la question des exemples de CD. « Nous discuterons pour savoir comment diffuser au mieux les exemples directement liés dans le guide, de manière à ce qu’ils soient faciles à trouver. Nous devons prendre le texte et avoir des exemples de pratiques réelles montrant comment cela peut fonctionner. »

Elle a également réitéré que le travail de l’Internationale de l’Éducation dans le domaine de la coopération au développement et de la solidarité était présenté dans le bulletin d’information Solidarité et les pages spécifiquement dédiées à la CD sur le site web de l’Internationale de l’Éducation.

« Nous essayons de présenter non seulement tous les exemples de travail de coopération au développement, mais aussi le travail de solidarité, afin d’avoir les contributions de toutes les régions et des différents syndicats, vues sous des angles différents », a-t-elle insisté.

Elle a ajouté que, dans le guide, « il est important d’utiliser un langage facile à comprendre, pour ceux et celles qui doivent travailler en utilisant un langage commun ».

Elle a également mis l’accent sur la nécessité de garantir la durabilité des projets de CD, de les mettre en corrélation avec les autres priorités de l’Internationale de l’Éducation, comme l’éducation au changement climatique et l’évaluation des risques.

« Nous pouvons toutes et tous contribuer à l’élaboration d’une nouvelle version améliorée du guide à l’avenir », a-t-elle conclu.