Le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante : les membres du panel discutent des stratégies pour mettre un terme à la pénurie d'enseignant·e·s
Le 1er août, le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante a tenu sa deuxième réunion en ligne, réunissant des expert·e·s de premier plan, des responsables politiques et des représentant·e·s d'organisations éducatives afin de traiter de questions cruciales relatives à la profession enseignante. L'Internationale de l'Éducation (IE), en tant que porte-parole de la profession au niveau international, joue un rôle central au sein du Groupe.
Le Groupe de haut niveau des Nations Unies a pour objectif d'élaborer des recommandations concrètes visant à garantir que chaque apprenant·e bénéficie d'enseignant·e·s formé·e·s qualifié·e·s et soutenu·e·s par des professionnel·le·s et puisse s'épanouir au sein d'un système d'éducation transformé.
Leur première réunion, le 18 juillet, avait seulement pour but de s'assurer que les membres du Groupe avaient une vue d'ensemble claire des méthodes de travail dudit Groupe, qui est coprésidé par Paula Weekes, de Trinité-et-Tobago, et Kersti Kaljulaid, d'Estonie, et soutenu par un secrétariat UNESCO-Organisation internationale du Travail.
In the second meeting, the Panelists discussed three core imperatives for the teaching profession:
- La dignité, comprise au sens large comme l'accent à mettre sur des conditions de travail positives, favorables et décentes qui permettent de créer et de maintenir un environnement professionnel digne.
- L'humanité, comprise au sens large comme le bien-être des enseignant·e·s, y compris en termes de satisfaction professionnelle, de sentiment d'efficacité et de sentiment d'appartenance à la profession, qui favorisent un sentiment de bien-être.
- L'équité, comprise au sens large comme le souci de veiller à ce que tous les apprenant·e·s bénéficient d'un accès équitable à des enseignant·e·s diversifié·e·s et de qualité, et à ce que les enseignant·e·s favorisent des expériences inclusives en matière d'enseignement et d'apprentissage.
Les principales questions abordées ont été les suivantes : la revalorisation de la profession et l'attractivité de l'enseignement pour les jeunes, l'amélioration des conditions de travail des enseignant·e·s, la garantie de la diversité et du caractère inclusif de la main-d'œuvre, et la garantie des droits humains et des droits syndicaux.
L'Internationale de l'Éducation est représentée au sein du Groupe par Susan Hopgood, sa présidente, Manal Hdaife, directrice d'école au Liban et présidente de la structure interrégionale de l'Internationale de l'Éducation pour les pays arabes, et Mike Thiruman, secrétaire général du Syndicat des enseignant·e·s de Singapour.
L'IE a exhorté le Groupe à saisir cette opportunité pour formuler des recommandations audacieuses capables de répondre aux défis rencontrés par les enseignant.e.s et de garantir que la profession enseignante se trouve valorisée et respectée.
Susan Hopgood nous fait part de son expérience en tant que membre du Groupe :
Le Groupe se réunira à nouveau le 15 août pour aborder trois autres impératifs pour la profession enseignante : la qualité, l'innovation et le leadership, ainsi que la problématique du développement durable. Les membres du Groupe se retrouveront ensuite en personne en septembre 2023 à New York, où les recommandations du Groupe seront adoptées.
Ces recommandations constitueront une contribution essentielle aux préparatifs du Sommet de l'avenir des Nations Unies et seront publiées à l'occasion de la Journée mondiale des enseignant·e·s. Le rapport complet sur les résultats des travaux du Groupe sera disponible en 2024.