Argentine : l’Internationale de l’Éducation solidaire des enseignant·e·s et des syndicalistes qui luttent pour la démocratie
Le décret de nécessité et d’urgence (DNU) promulgué par le président argentin Javier Milei suscite l’inquiétude de l’Internationale de l’Éducation, en raison de la menace qu’il représente pour la démocratie et les droits des travailleur·euse·s. L’Internationale de l’Éducation maintient des relations étroites avec ses affiliés en Argentine et soutient l’opposition aux atteintes portées aux acquis historiques exprimée par la population du pays.
Défenseur mondial de l’éducation de qualité, des droits des travailleur·euse·s et de la démocratie, l’Internationale de l’Éducation s’engage à soutenir ses affiliés argentins en vue de préserver les principes démocratiques et inclusifs.
Réuni le 11 janvier 2024, le Bureau exécutif de l’Internationale de l’Éducation a exprimé son soutien indéfectible aux responsables des organisations affiliées en Argentine, en soulignant leur rôle essentiel dans la défense des droits à l’éducation et des valeurs démocratiques.
Face aux mesures antidémocratiques et aux antisyndicales proposées par le nouveau gouvernement, les organisations membres ont adopté une position de principe et participeront à la journée de manifestations organisée le 24 janvier prochain.
L’Internationale de l’Éducation soutient systématiquement toute opposition aux mesures portant atteinte aux valeurs démocratiques et au bien-être des enseignant·e·s et des étudiant·e·s. « Nous nous tenons aux côtés de nos affiliés et restons solidaires pour défendre la qualité de l’éducation. Nous nous opposons à toute mesure portant atteinte aux valeurs démocratiques et au bien-être des enseignantes et des enseignants, des personnels de soutien à l’éducation et des élèves. »
De même, le Comité régional de l’Internationale de l’Éducation pour l’Amérique latine condamne les mesures régressives du gouvernement et exprime sa solidarité avec les organisations membres en Argentine : la Confédération des travailleuses et travailleurs de l’éducation de la République argentine (Confederación de Trabajadores de la Educación de la República Argentina, CTERA), la Fédération nationale des enseignantes et enseignants universitaires (Federación Nacional de Docentes Universitarios, CONADU) et la Confédération des éducatrices et éducateurs d’Argentine (Confederación de Educadores Argentinos, CEA). « Nous défendons le rôle critique que jouent les syndicats de l’éducation dans la protection des droits des enseignantes et enseignants et la promotion des valeurs civiques et démocratiques dans le pays. »